Le SRMG annonce son nouveau siège dans le quartier financier du roi Abdallah (KAFD) de Riyad

Son nouveau siège se situera dans le quartier financier du roi Abdallah (Photo fournie).
Son nouveau siège se situera dans le quartier financier du roi Abdallah (Photo fournie).
Short Url
Publié le Samedi 09 avril 2022

Le SRMG annonce son nouveau siège dans le quartier financier du roi Abdallah (KAFD) de Riyad

  • Le nouveau siège marque le début de l’expansion mondiale du SRMG et abritera les bureaux du réseau Asharq
  • Le nouveau siège ultramoderne permettra au groupe de répondre aux aspirations de millions de lecteurs, téléspectateurs et abonnés du monde entier

RIYAD​: Le Saudi Research and Media Group (SRMG) a annoncé aujourd’hui que son nouveau siège se situera dans le quartier financier du roi Abdallah (KAFD), le nouveau centre mondial des affaires et du commerce de la capitale, Riyad. L’annonce du nouveau siège s’inscrit dans la stratégie de croissance et d’expansion annoncée par le SRMG l’année dernière. Cette stratégie a pour but de consolider la position du groupe dans le secteur des médias dans la région, de redéfinir le paysage médiatique régional et de soutenir ses efforts pour devenir l’un des principaux groupes de médias au niveau mondial. Cette initiative pose les fondements d’un centre mondial de médias créatifs dans le royaume d’Arabie saoudite, qui rassemble les entreprises les plus importantes dans le domaine des médias, de la technologie et du contenu.
Le nouveau siège ultramoderne permettra au groupe de répondre aux aspirations de millions de lecteurs, téléspectateurs et abonnés du monde entier chaque mois. Ce nouvel environnement, qui sera doté de technologies numériques et de capacités de données à la pointe du marché, permettra au groupe de favoriser une intégration plus forte et d’optimiser les synergies entre les entreprises et les talents du groupe, et de soutenir le développement et la numérisation de ses plates-formes médiatiques. Il permettra également au SRMG d’entrer dans de nouveaux domaines tels que les événements, les conférences, les expositions et l’édition de livres, tout en soutenant ses capacités de recherche et de sondage.
Le nouveau siège abritera sous un même toit les différentes plates-formes et activités médiatiques du groupe, notamment : Asharq al-Awsat ; le réseau Asharq qui comprend Asharq News et Asharq Business with Bloomberg, Arab News, Independent Arabia, Argaam, Manga Arabia, les revues Sayidaty et Hia, ainsi que les entreprises du groupe : SRMG Media, SRMG X et SRMG Think. Ceci aboutira à la création d’un centre de médias créatifs florissant dans le KAFD. L’intégration du SRMG renforcera par ailleurs sa position de partenaire média préféré, et s’appuie sur le succès de ses partenariats avec des institutions de premier plan telles que Bloomberg et The Independent.
Le nouveau siège dans la capitale, Riyad, marque le début de l’expansion mondiale du SRMG, y compris celle du réseau Asharq et de ses plates-formes Asharq News et Asharq Business with Bloomberg, et prévoit d’établir plusieurs bureaux mondiaux à Washington et Singapour, en plus de ses bureaux actuels à Londres et à Dubaï. En outre, le groupe utilisera des technologies de studio haut de gamme avec des capacités basées sur les données, comme des studios de réseaux sociaux, de podcasts et de réalité virtuelle, et proposera de nouveaux contenus tels que des documentaires culturels et scientifiques, renforçant la réputation du groupe en tant que source fiable d’informations et de nouvelles.
Commentant l’annonce, la directrice générale du SRMG, Jomana al-Rachid, a indiqué : «Notre vision pour le nouveau siège est de favoriser la création d’un centre médiatique créatif mondial au KAFD en particulier, et dans la ville de Riyad en général. Le siège du groupe attirera les talents créatifs et offrira de nombreuses possibilités de carrière sur plus de 30 plates-formes médiatiques dans toutes les disciplines et tous les domaines, notamment la création de contenu, le journalisme, la production, la réalisation, l’écriture, la gestion d’événements, etc. Le SRMG servira également d’incubateur pour les entrepreneurs en offrant des investissements et un soutien stratégique, et facilitera les nouvelles opportunités commerciales soutenues par les dernières technologies en matière de connectivité, de communication et d’analyse des données. Ceci aura finalement un impact positif important sur le groupe principalement et sur le secteur des médias plus largement.»
«Le KAFD est considéré comme un chef-d’œuvre architectural, caractérisé par l’intégration de ses services et par sa position centrale, qui sont des facteurs de réussite pour attirer les plus grands talents et produire des œuvres créatives», a ajouté Mme al-Rachid.
«L’installation dans le KAFD du siège social du groupe de médias le plus important de la région est une étape importante dans notre développement en tant que destination de choix pour les affaires et le mode de vie dans la région. Outre sa contribution à attirer les talents et à stimuler la croissance et l’expansion, la présence du nouveau siège du Saudi Research and Media Group permettra d’enrichir l’environnement commercial au sein du KAFD. Nous souhaitons la bienvenue à SRMG au sein du KAFD; ensemble, nous soutiendrons l’avenir du Royaume en tant qu’économie de la connaissance et de l’information», a déclaré Gautam Sashittal, PDG du KAFD.
Le KAFD devrait comprendre les sièges de nombreuses entreprises internationales et servir de centre à l’économie numérique du Royaume. Le nouveau siège du SRMG est situé dans le quatrième district du KAFD et comptera dix étages pouvant accueillir environ 1200 employés. Les espaces intérieurs du nouveau siège, dans lequel le groupe déménagera progressivement, sont conçus de manière à encourager la collaboration croisée et offrir un environnement de travail interactif.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un tribunal israélien rejette les appels à la libération de huit militants pro-palestiniens arrêtés à bord d'un bateau en partance pour Gaza

Des militants à bord du Madleen, un bateau d'aide humanitaire à destination de Gaza, les mains en l'air, alors qu'ils sont interceptés par les forces israéliennes dans les eaux internationales avant d'atteindre le territoire palestinien de Gaza sous blocus. (AFP)
Des militants à bord du Madleen, un bateau d'aide humanitaire à destination de Gaza, les mains en l'air, alors qu'ils sont interceptés par les forces israéliennes dans les eaux internationales avant d'atteindre le territoire palestinien de Gaza sous blocus. (AFP)
Short Url
  • Huit militants turcs, néerlandais, français, allemands et brésiliens sont toujours détenus au centre de Ramla
  • Le tribunal a prévu une audience de contrôle de la détention pour le 8 juillet si les autorités n'ont pas expulsé les militants d'ici là

LONDRES : Un tribunal israélien a décidé de maintenir en détention huit militants pro-palestiniens qui ont été arrêtés cette semaine par la marine israélienne à bord du navire Madleen, qui se dirigeait vers Gaza.

Le navire battant pavillon britannique, géré par la coalition pro-palestinienne de la flottille de la liberté, avait à son bord 11 militants et un journaliste, dont la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, qui transportait de l'aide pour les Palestiniens de Gaza dans un acte de solidarité face aux attaques israéliennes.

Israël a libéré Mme Thunberg mardi, sous la pression des gouvernements européens. Toutefois, huit militants originaires de Turquie, des Pays-Bas, de France, d'Allemagne et du Brésil sont toujours détenus au centre de Ramla, selon l'agence de presse Wafa et des avocats du centre juridique Adalah, basé à Haïfa.

Mercredi, un tribunal israélien a rejeté les appels des avocats d'Adalah en faveur de la libération des huit militants et a décidé de les maintenir en détention.

Il s'agit de Suayb Ordu (Turquie), Mark van Rins (Pays-Bas), Pascal Moreras, Riva Fiard, Rima Hassan (Parlement européen), Yanis Mohammadi (France), Tiago Ovila (Brésil) et Yasmin Ajar (Allemagne).

Adalah a déclaré que le tribunal israélien avait fondé sa décision de poursuivre la détention sur le motif de leur "entrée illégale en Israël". Le centre juridique a souligné qu'aucun des militants de Madleen n'avait l'intention d'entrer en Israël ou dans ses eaux territoriales, puisqu'ils prévoyaient de partir de Sicile et d'atteindre les eaux territoriales de Gaza, qui font partie de l'État de Palestine, en passant par les eaux internationales.

La marine israélienne a intercepté le navire Madleen tôt mardi matin, détenant les militants et les emmenant en Israël.

Adalah a déclaré que le tribunal a programmé une audience de révision de la détention pour le 8 juillet si les autorités n'ont pas expulsé les activistes à cette date.

Après sa libération et son expulsion d'Israël mardi, Mme Thunberg a déclaré : "J'ai été très claire dans mon témoignage sur le fait que nous avons été kidnappés dans les eaux internationales et emmenés contre notre gré en Israël.

"Il s'agit d'une nouvelle violation intentionnelle des droits qui vient s'ajouter à la liste des innombrables autres violations commises par Israël", a-t-elle ajouté.


Gaza: la Défense civile annonce 31 personnes tuées par des tirs israéliens en allant chercher de l'aide

Des milliers de Palestiniens avaient commencé à se rassembler dans la nuit dans l'espoir d'atteindre ce centre de distribution de nourriture de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dans le centre du territoire palestinien, a ajouté le porte-parole de cette organisation de secours. (AFP)
Des milliers de Palestiniens avaient commencé à se rassembler dans la nuit dans l'espoir d'atteindre ce centre de distribution de nourriture de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dans le centre du territoire palestinien, a ajouté le porte-parole de cette organisation de secours. (AFP)
Short Url
  • "Des chars israéliens ont tiré à plusieurs reprises, puis vers 05H30 (02H30 GMT), ils ont intensifié leurs tirs et en même temps il y avait des tirs nourris de drones visant les civils", a affirmé le porte-parole de la Défense civile
  • Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile

GAZA: La Défense civile de Gaza a affirmé que les forces israéliennes avaient ouvert le feu sur des personnes allant chercher de l'aide humanitaire mercredi, faisant 31 morts et environ 200 blessés dans le territoire palestinien ravagé par plus de vingt mois de guerre.

Contactée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas répondu dans l'immédiat.

"Nous avons transporté au moins 31 martyrs et environ 200 blessés à la suite de tirs de chars et de drones israéliens sur des milliers de citoyens (...) qui allaient chercher de la nourriture au centre d'aide américain", près du carrefour des Martyrs appelé Netzarim par les Israéliens, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

Des milliers de Palestiniens avaient commencé à se rassembler dans la nuit dans l'espoir d'atteindre ce centre de distribution de nourriture de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), dans le centre du territoire palestinien, a ajouté le porte-parole de cette organisation de secours.

"Des chars israéliens ont tiré à plusieurs reprises, puis vers 05H30 (02H30 GMT), ils ont intensifié leurs tirs et en même temps il y avait des tirs nourris de drones visant les civils", a affirmé le porte-parole de la Défense civile.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias dans la bande de Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans annoncés par la Défense civile.

Le directeur de l'hôpital Al-Chifa de la ville de Gaza (nord), Mohammad Abou Salima, a déclaré à l'AFP qu'il avait reçu les corps de 24 personnes tuées alors qu'elles attendaient d'entrer dans le centre d'aide et qu'il soignait 96 blessés.

Préoccupations 

Dans le centre de la bande de Gaza, l'hôpital Al-Awda, situé dans le camp de Nousseirat, a indiqué dans un communiqué avoir reçu sept corps et qu'il soignait 112 personnes blessées elles aussi en essayant d'obtenir des colis alimentaires.

Une série d'événements meurtriers se sont produits depuis l'ouverture le 27 mai à Gaza de centres d'aide gérés par la GHF, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël. L'ONU refuse de travailler avec cette organisation en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

L'armée israélienne a intensifié à la mi-mai son offensive dans la bande de Gaza, dans le but affiché de libérer les derniers otages, prendre le contrôle de l'ensemble du petit territoire coincé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, et anéantir le Hamas qui y a pris le pouvoir en 2007.

Israël fait face à une pression internationale pour mettre fin à la guerre à Gaza où la situation humanitaire est désastreuse et sa population menacée de famine du fait des restrictions imposées par Israël sur l'aide, selon l'ONU.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a entraîné la mort de 1.219 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP établi à partir de données officielles.

Sur les 251 personnes alors enlevées, 54 restent retenues à Gaza, dont au moins 32 sont mortes, selon les autorités israéliennes.

Plus de 55.104 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l'offensive israélienne de représailles à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

 


Israël: le Parlement doit voter sur un projet de dissolution soumis par l'opposition

M. Netanyahu doit composer avec une frange de son parti, le Likoud (droite), qui pousse pour une loi visant à enrôler plus d'ultra-orthodoxes et à durcir les sanctions contre les insoumis, véritable casus belli pour les partis comme le Shass, qui représentent les "harédim" ("ceux qui craignent Dieu", en hébreu) et exigent une loi garantissant durablement leur affranchissement des obligations militaires. (AFP)
M. Netanyahu doit composer avec une frange de son parti, le Likoud (droite), qui pousse pour une loi visant à enrôler plus d'ultra-orthodoxes et à durcir les sanctions contre les insoumis, véritable casus belli pour les partis comme le Shass, qui représentent les "harédim" ("ceux qui craignent Dieu", en hébreu) et exigent une loi garantissant durablement leur affranchissement des obligations militaires. (AFP)
Short Url
  • Les chefs des partis de l'opposition israélienne ont décidé de soumettre mercredi à la Knesset (Parlement) un projet de loi de dissolution du Parlement, qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles élections anticipées
  • Les partis juifs ultra-orthodoxes, soutiens clés de la coalition au pouvoir du Premier ministre Benjamin Netanyahu, menacent de soutenir la dissolution

JERUSALEM: Les chefs des partis de l'opposition israélienne ont décidé de soumettre mercredi à la Knesset (Parlement) un projet de loi de dissolution du Parlement, qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles élections anticipées.

Les partis juifs ultra-orthodoxes, soutiens clés de la coalition au pouvoir du Premier ministre Benjamin Netanyahu, menacent de soutenir la dissolution.

"Les chefs des partis d'opposition ont décidé de soumettre au vote un projet de loi de dissolution de la Knesset aujourd'hui. Cette décision a été prise à l'unanimité et engage tous les partis" d'opposition, ont indiqué leurs chefs dans un communiqué commun.

Les partis Shass et Judaïsme unifié de la Torah (JUT) ont menacé de se joindre à l'action de l'opposition qui veut de nouvelles élections, en raison de leur opposition à la loi de conscription visant notamment les exemptions des ultra-orthodoxes.

Si ces deux partis joignent leurs voix à celles de l'opposition, ils auront suffisamment de voix pour approuver le projet de dissolution du Parlement. S'il est approuvé lors de la lecture préliminaire en session plénière mercredi, il faudra encore trois autres votes avant une dissolution.

Les ultra-orthodoxes bénéficient depuis des décennies d'une exemption de service militaire de plus en plus mal acceptée par la société israélienne alors que le pays est en guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.

M. Netanyahu doit composer avec une frange de son parti, le Likoud (droite), qui pousse pour une loi visant à enrôler plus d'ultra-orthodoxes et à durcir les sanctions contre les insoumis, véritable casus belli pour les partis comme le Shass, qui représentent les "harédim" ("ceux qui craignent Dieu", en hébreu) et exigent une loi garantissant durablement leur affranchissement des obligations militaires.