Pour l'ONU, il y a trop de pessimisme au sujet de la situation économique en Chine

Un complexe résidentiel en construction par le promoteur immobilier chinois Evergrande à Wuhan, dans la province centrale du Hubei en Chine, le 28 septembre 2023. (Photo, AFP)
Un complexe résidentiel en construction par le promoteur immobilier chinois Evergrande à Wuhan, dans la province centrale du Hubei en Chine, le 28 septembre 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 04 octobre 2023

Pour l'ONU, il y a trop de pessimisme au sujet de la situation économique en Chine

  • La Cnuced a bien abaissé sa prévision de croissance pour 2024 de 5 à 4,8% notamment en raison de la faiblesse de la demande intérieure, mais « ce n'est pas du tout comparable aux vues très pessimistes que nous avons pu voir dans certaines publications»
  • Les partenaires économiques de la Chine s'inquiètent aussi des soubresauts qui agitent le secteur de l'immobilier qui, après une croissance fulgurante, semble se cogner aux limites de son modèle économique

PÉKIN : La sévérité de la crise économique en Chine est largement exagérée alors que le pays a des marges de manœuvre budgétaires, a estimé mercredi la cheffe de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement Rebeca Grynspan.

"Nous ne partageons pas les projections très pessimistes concernant la Chine", a souligné Mme Grynspan lors d'une conférence de presse présentant les prévisions économiques annuelles de l'agence qu'elle dirige.

La Cnuced a bien abaissé sa prévision de croissance pour 2024 de 5 à 4,8% notamment en raison de la faiblesse de la demande intérieure, mais "ce n'est pas du tout comparable aux vues très pessimistes que nous avons pu voir dans certaines publications", a insisté Mme Grynspan.

"Nous pensons donc qu’il y a bien un ralentissement de la croissance en Chine, mais pas une crise dramatique", a expliqué la secrétaire générale, soulignant que la Chine "disposait de grandes marges de manœuvre budgétaires", contrairement à beaucoup d'autres pays et que Pékin a donc les moyens "de rebondir et soutenir l’économie."

Richard Kozul-Wright, directeur de la Division de la mondialisation et des stratégies de développement à la Cnuced, a été encore plus critique de ce pessimisme ambiant.

Il a reconnu qu'"on aurait pu s'attendre à une reprise plus rapide en Chine cette année, et [que] cela ne s'est pas produit en raison d'un certain nombre de forts vents contraires sur le marché immobilier." A cela vient s'ajouter la demande des consommateurs "beaucoup plus faible que ce à quoi beaucoup s'attendaient", a-t-il déclaré, tout en ajoutant: "nous ne sommes certainement pas d’accord avec cette réaction presque hystérique qu'une partie de la presse occidentale a adoptée envers la Chine."

"Comme nous le soulignons dans le rapport, la Chine connaîtra cette année une croissance dix à douze fois plus rapide que celle de la zone la zone euro et elle continue d’être un contributeur majeur à la croissance mondiale".

Il y a des problèmes que les autorités chinoises vont devoir régler, parce que l'objectif de 5% de croissance "sera difficile à atteindre à moins qu'elles n'utilisent des instruments budgétaires pour doper la croissance", a expliqué M. Kozul-Wright.

"Il y a donc des défis, mais pas de l’ordre de grandeur que l’on lit souvent, je pense, dans la presse occidentale", a-t-il insisté.

Outre le ralentissement lié à la faiblesse de la demande intérieure, les partenaires économiques de la Chine s'inquiètent aussi des soubresauts qui agitent le secteur de l'immobilier qui, après une croissance fulgurante, semble se cogner aux limites de son modèle économique.

Cette crise inédite dans l'immobilier frappe les poids lourds du secteur, Country Garden et Evergrande, et fragilise désormais également des groupes publics supposés avoir un meilleur accès aux financements.


Le prince héritier saoudien émet des directives pour freiner la hausse des prix des terrains et des loyers à Riyad

En réponse à la hausse des prix des terrains et des coûts de location à Riyad, le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur de l'immobilier. (SPA)
En réponse à la hausse des prix des terrains et des coûts de location à Riyad, le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur de l'immobilier. (SPA)
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  • Le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur immobilier,
  • La décision fait suite à une étude menée par la Commission royale pour la ville de Riyad et le Conseil des affaires économiques et du développement.

RIYAD : En réponse à la hausse des prix des terrains et des coûts de location à Riyad, le prince héritier Mohammed bin Salman a ordonné samedi une série de mesures visant à atteindre la stabilité dans le secteur immobilier, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Cette décision fait suite à une étude menée par la Commission royale pour la ville de Riyad et le Conseil des affaires économiques et du développement, qui a évalué les défis auxquels est confronté le marché de la capitale saoudienne.

Un aspect clé de la directive sera la levée des restrictions sur les transactions foncières et le développement dans le nord de Riyad.

Cette mesure permettra la vente, l'achat, la division et la subdivision de terrains dans les zones désignées, ainsi que la délivrance de permis de construire, a rapporté l'agence de presse SPA.

Les zones concernées comprennent une section de 17 kilomètres carrés au nord de Riyad, bordée par la route King Khalid à l'ouest et la route Prince Saud bin Abdullah bin Jalawi au sud, ainsi qu'une zone de 16,2 kilomètres carrés au nord de la route King Salman, qui s'étend jusqu'à la route Abu Bakr Al-Siddiq et le district d'Al-Qayrawan.

Ces ajouts, combinés aux suspensions précédemment levées couvrant 48,28 kilomètres carrés, portent la superficie totale disponible pour le développement à Riyad à 81,48 kilomètres carrés.

Afin d'améliorer l'accès au logement, le RCRC a été chargé de fournir aux citoyens des terrains résidentiels planifiés et aménagés.

Entre 10 000 et 40 000 parcelles seront mises à disposition chaque année au cours des cinq prochaines années, à un prix plafonné à 1 500 riyals le mètre carré. Ces terrains seront proposés aux citoyens mariés ou aux personnes âgées de plus de 25 ans, à condition qu'ils ne possèdent pas de biens immobiliers.

Des règles strictes régiront la délivrance de ces terrains, interdisant la revente, la location ou l'hypothèque pendant 10 ans, sauf s'ils servent à financer une construction. Si le terrain reste inexploité pendant cette période, le gouvernement en redeviendra propriétaire et l'acheteur sera remboursé.

Pour stimuler davantage l'offre immobilière, des amendements au système de redevances sur les terres blanches (une politique conçue pour encourager le développement des terres vacantes) seront introduits dans les 60 jours.

En outre, des mesures réglementaires seront mises en œuvre dans les 90 jours pour assurer un juste équilibre entre les propriétaires et les locataires.

Enfin, l'Autorité générale de l'immobilier et le RCRC ont été chargés de surveiller et de contrôler les prix de l'immobilier à Riyad.

Ils soumettront des rapports périodiques pour évaluer l'efficacité de ces mesures et garantir la stabilité et l'accessibilité du marché immobilier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La campagne de logement de Good Regions a reçu 1,8 milliard de don pendant le ramadan

Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature. (AFP)
Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature. (AFP)
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  • Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature.
  • « Cette large participation reflète l'esprit de responsabilité sociale de notre peuple et incarne la vision nationale qui consiste à fournir aux familles méritantes une stabilité résidentielle digne », a déclaré M. Al-Kuraidis.

RIYAD : Un total de 1,8 milliard de riyals saoudiens (491,7 millions de dollars) a été donné à la campagne de logement Jood Regions d'Arabie saoudite au cours du mois de Ramadan.

Cette initiative a permis de soutenir plus de 11 479 familles grâce à des dons en espèces, des solutions de financement, des dons pour la construction d'unités de logement et des contributions en nature.

Abdulaziz Al-Kuraidis, secrétaire général de la National Developmental Housing Corporation (Sakan), a remercié tous les donateurs de la campagne, y compris le roi Salman et le prince héritier Mohammed bin Salman, qui ont donné un total combiné de 150 millions de SR.

« Cette large participation reflète l'esprit de responsabilité sociale de notre peuple et incarne la vision nationale qui consiste à fournir aux familles méritantes une stabilité résidentielle digne », a déclaré M. Al-Kuraidis.

« À la Fondation Sakan, en collaboration avec nos partenaires, nous continuerons à développer des initiatives et des partenariats innovants qui contribuent au développement durable et aident à atteindre les objectifs de la Vision 2030 saoudienne. »

Al-Kuraidis a déclaré que la plateforme continuerait à faire progresser les objectifs de la Fondation Sakan en mettant en œuvre des projets complets.

La campagne Jood Regions vise à fournir des logements adéquats aux familles dans toute l'Arabie saoudite. Elle a été lancée pour la première fois pendant le Ramadan 2024 et a fourni plus de 10 000 unités de logement aux familles dans le besoin dans les 13 provinces.

L'initiative comprend des événements visant à sensibiliser et à encourager la participation de la communauté, en réunissant des entrepreneurs, des dirigeants et d'autres personnes pour s'assurer que les citoyens peuvent accéder à un logement convenable avec facilité et fiabilité, réalisant ainsi les objectifs des initiatives de développement du logement.

La plateforme Wad Al-Iskan a joué un rôle essentiel dans le succès de la campagne Jood Regions, a déclaré M. Al-Kuraidis. La plateforme est une autre initiative de Sakan qui permet aux gens d'aider les familles à obtenir un logement adéquat en soumettant leurs dons en ligne. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les exportations saoudiennes de chocolat ont atteint 123 millions de kg en 2024

Le marché des sucreries et du chocolat est en croissance, stimulé par la demande accrue des consommateurs pour des options variées, la forte demande de chocolat et les promotions spéciales de l'Aïd Al-Fitr stimulent les ventes. (SPA)
Le marché des sucreries et du chocolat est en croissance, stimulé par la demande accrue des consommateurs pour des options variées, la forte demande de chocolat et les promotions spéciales de l'Aïd Al-Fitr stimulent les ventes. (SPA)
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  • Les consommateurs achètent en grandes quantités, car les chocolats sont un élément clé des célébrations de l'Aïd.
  • Les prix varient en fonction du type, de l'origine, de l'emballage et des assiettes de service.

RIYAD : Le marché des sucreries et du chocolat est en pleine croissance, stimulé par la demande croissante des consommateurs pour davantage de choix, la forte demande en chocolat et les promotions spéciales de l'Aïd Al-Fitr qui dynamisent les ventes.

Selon l'Autorité de la Zakat, des impôts et des douanes, les importations de chocolat du Royaume dépasseront 123 millions de kg en 2024, reflétant une demande accrue, a rapporté samedi l'Agence de presse saoudienne.

Les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, la Jordanie, l'Égypte et la Turquie figurent parmi les principaux pays d'où le Royaume importe du chocolat, proposant une grande variété de produits pour répondre aux attentes des consommateurs.

Les magasins s'empressent de proposer une large gamme de bonbons et de chocolats fabriqués localement ou importés. Les consommateurs achètent en grandes quantités, car les chocolats sont un élément clé des célébrations de l'Aïd.

Les prix varient en fonction du type, de l'origine, de l'emballage et des assiettes de service. Les sucreries locales varient entre 30 SR (8 $) et 150 SR (40 $) le kilogramme, y compris les bonbons, les caramels, les biscuits et les chocolats.

L'autorité a attribué la stabilité des prix à l'abondance de la production et aux faibles coûts de fabrication, bien que les bonbons importés, en particulier d'Europe et d'Orient, soient plus chers. Le chocolat pur ou noir avec des garnitures spéciales peut coûter jusqu'à SR 300 par kg.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com