La région MENA est la plus touchée par le diabète

À Ezbet Hamada, des habitants se rassemblent autour d’un repas d’iftar, à Mataria, au Caire, le 16 avril 2022. (Reuters)
À Ezbet Hamada, des habitants se rassemblent autour d’un repas d’iftar, à Mataria, au Caire, le 16 avril 2022. (Reuters)
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Publié le Mercredi 31 mai 2023

La région MENA est la plus touchée par le diabète

  • En 2021, le Koweït et l’Égypte faisaient partie des dix pays qui présentaient les taux les plus élevés de cette maladie dans le monde
  • La Mauritanie (2,1%) est le seul État arabe à figurer parmi les dix derniers du classement. Elle occupe la 205e place parmi sur 211 pays

LONDRES : Le diabète affecte la région Mena plus que toute autre région du monde, comme le montre une étude publiée mardi par le Daily Mail. En 2021, le Koweït et l’Égypte faisaient partie des dix pays les plus concernés par cette maladie.

Les chiffres d’Our World In Data («Notre monde en données», une publication en ligne qui présente des recherches empiriques et des données sur l’évolution des conditions de vie dans le monde, NDLR) ont recouru à des informations de la Fédération internationale du diabète pour mesurer la prévalence de cette maladie parmi les populations âgées de 20 à 79 ans dans 211 pays.

Le Koweït arrive en 3e position, avec 24,9% de la population touchée par le diabète. L’Égypte se classe 10e (20,9%). En 18e position, on trouve l’Arabie saoudite (18,7%).

La Mauritanie (2,1%) est le seul État arabe à figurer parmi les dix derniers du classement. Elle occupe la 205e place parmi sur les 211 pays.

Si certains pays africains affichent de faibles taux de diabète, c’est en raison de la malnutrition généralisée et du mode de vie agraire physiquement intensif qui caractérisent certains d’entre eux.

Des recherches montrent que les groupes ethniques de la région Mena et de l’Asie du Sud ont des prédispositions génétiques plus importantes à la résistance à l’insuline, facteur déclenchant du diabète.

La 1re place revient au Pakistan: 30,8% de sa population est diabétique. Dans ce pays d’Asie du Sud, les taux sont en forte augmentation. En effet, le nombre d’adultes diabétiques s’élève à 33 millions cette année, ce qui représente une hausse de 70% par rapport à l’année 2019. On estime qu’un quart des adultes ne sont pas encore diagnostiqués.

La Fédération internationale du diabète a affirmé que cette maladie était responsable de plus de 400 000 décès dans le monde en 2021.

Les chiffres des pays occidentaux qui figurent sur la liste sont inférieurs aux prévisions. Les États-Unis sont placés 59e et le Royaume-Uni 136e.

La recherche a associé la prévalence du diabète à une série de facteurs défavorables, notamment l’obésité, la consommation élevée de sucres ajoutés, la forte consommation de sel et le mode de vie sédentaire.

Cette maladie chronique se déclare lorsque le corps ne produit pas suffisamment d’insuline, entraînant ainsi des niveaux dangereux de sucre dans le sang.

Près de 90% des personnes qui souffrent de diabète sont atteintes du type 2, qui se manifeste généralement à l’âge adulte.

Des recherches ont établi un lien entre la prévalence du diabète et la consommation accrue d’aliments transformés dans le monde entier, l’obésité étant considérée comme un facteur essentiel de ce phénomène.

Les chercheurs ont fait l’éloge des régimes alimentaires de certains pays pour leurs effets bénéfiques sur la santé. Le régime traditionnel japonais s’est montré capable de réduire la probabilité de développer un diabète de type 2 et une série d’autres maladies, y compris les maladies cardiaques. Il privilégie la consommation de viande crue ou peu transformée et les petites portions.

Le contraire se produit aux États-Unis. Une étude menée l’année dernière par le Network Science Institute de l’université Northeastern a révélé que les aliments consommés dans le pays étaient composés à 73% de produits ultratransformés qui contiennent de grandes quantités de sel et de sucre ajoutés.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La Sécurité publique met les citoyens en garde contre les publicités frauduleuses sur les réseaux

Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux, notamment celles en lien avec le Hajj. (AFP)
Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux, notamment celles en lien avec le Hajj. (AFP)
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  • La direction soutient que des sanctions sévères seraient imposées aux personnes appréhendées pour s’être livrées à de telles activités
  • Elle indique également que le Projet d’utilisation de Hady et Adahi est la seule plateforme officielle autorisée à vendre et à promouvoir les obligations d’Adahi

RIYAD: Les citoyens d’Arabie saoudite ont été mis en garde, samedi, par la Direction générale de la sécurité publique, contre les publicités frauduleuses sur les réseaux sociaux.

Les autorités ont mis en avant des publicités prétendant faussement faciliter divers aspects du Hajj, notamment l’accomplissement du Hajj pour le compte d’autrui, l’obtention et la distribution d’Adahi (sacrifices), la vente de bracelets du Hajj et la fourniture de moyens de transport, rapporte l’Agence de presse saoudienne.

La direction soutient que des sanctions sévères seraient imposées aux personnes appréhendées pour s’être livrées à de telles activités.

Elle indique également que le Projet d’utilisation de Hady et Adahi est la seule plateforme officielle autorisée à vendre et à promouvoir les obligations d’Adahi.

La Sécurité publique a, par ailleurs, exhorté les citoyens et les résidents à se conformer scrupuleusement aux réglementations et directives du Hajj.

Elle ajoute que toute violation doit être rapidement signalée en appelant le 911 à La Mecque, à Riyad et dans la province orientale, ou le 999 dans le reste du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

 


Plongez dans le passé avec les perles des îles Farasan

Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucrative au cours des siècles précédents. (Agence de presse saoudienne)
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  • Les longs mois de pêche à la perle étaient associés aux épreuves, à la fatigue et aux risques
  • Les pêcheurs ont inventé les chansons folkloriques d’Al-Dana pour se divertir

RIYAD: Le festival Hareed des îles Farasan, qui a récemment pris fin, marque le début des voyages annuels de pêche à la perle, un savoir-faire ancien et une source majeure de  prospérité pour les habitants de l’île.

Les navires transportaient autrefois 30 à 40 insulaires à la recherche de perles, source de revenus lucratifs au cours des siècles précédents.

Les perles jouaient un rôle majeur dans l’activité commerciale et économique de Farasan. (Agence de presse saoudienne)
Les perles jouaient un rôle majeur dans l’activité commerciale et économique de Farasan. (Agence de presse saoudienne)

Cheikh des îles Farasan, Mohammed ben Hadi al-Rajhi, décrit les étapes de préparation des voyages de pêche à la perle. D’abord, l’armateur inspecte et prépare son navire. Il fournit aux maisons des marins des fournitures et des denrées alimentaires qui suffiront à leurs familles pendant toute la durée de leur voyage en mer.

Il prépare également de la nourriture pour le voyage, notamment du maïs rouge ou du blé entier, ainsi que de l’eau potable stockée dans des récipients en argile.


Le chef du KFSH&RC d’Arabie saoudite salue la transformation de l’hôpital dans un discours à Harvard

Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh tenant un discours lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard. (Agence de presse saoudienne)
Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh tenant un discours lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard. (Agence de presse saoudienne)
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  • L’hôpital utilise des techniques de pointe pour traiter les maladies cardiaques, le cancer et les maladies génétiques chez les patients du Royaume et du Moyen-Orient
  • La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai

RIYAD: L’hôpital spécialisé et centre de recherche du roi Faisal (KFSH&RC) fournit des soins de santé de premier plan dans la région après avoir fait l’objet d’un plan de transformation sur plusieurs décennies, déclare son PDG.

Le Dr Majid Ibrahim al-Fayyadh a tenu ces propos lors de la Conférence des créateurs du Golfe de l’université Harvard aux États-Unis.

Il a mis en lumière le rôle de l’hôpital dans la fourniture de soins de premier plan à Riyad, réduisant ainsi la nécessité pour les patients de la région de faire de longs trajets pour se faire soigner.

La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai. (Agence de presse saoudienne)

L’hôpital utilise des techniques de pointe pour traiter les maladies cardiaques, le cancer et les maladies génétiques chez les patients du Royaume et du Moyen-Orient, rapporte samedi l’Agence de presse saoudienne.

La conférence à Harvard, organisée par le Diwan, une organisation étudiante de l’université de Cambridge, dans le Massachusetts, se tiendra du 10 au 12 mai.

Lors de la conférence, le chef du KFSH&RC a également participé à une table ronde sur l’avenir du secteur de la santé et la transformation de l’hôpital en matière de soins aux patients. Le Dr Al-Fayyadh a souligné l’impact de l’innovation hospitalière dans le Royaume pour soutenir les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé et la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

Innovation 

Le Dr Al-Fayyadh a mis l’accent sur la transformation de KFSH&RC, qui est conforme à sa vision stratégique visant à diriger l’innovation en matière de soins de santé à l’échelle mondiale grâce à l’excellence et à l’investissement dans les technologies de pointe.

«Les dirigeants saoudiens ont une vision claire pour leKFSH&RC, qui a fait l’objet d’un arrêté royal visant à le transformer en une institution indépendante à caractère privé et à but non lucratif», souligne-t-il.

La transformation comprend l’amélioration des services existants et l’exploration de nouvelles tendances médicales pour améliorer la santé et le bien-être, poursuit-il.

Le Dr Al-Fayyadh fait part des efforts de l’hôpital qui vise à être pionnier en matière d’efficacité dans les dépenses de santé et d’adhésion à des pratiques fondées sur des preuves pour des résultats optimaux pour les patients. En adoptant des initiatives qui élargissent l’accès à des traitements de qualité dans le monde entier, l’hôpital continue de jouer un rôle de premier plan en matière d’innovation dans les soins de santé, ajoute-t-il.

L’établissement enregistre des progrès significatifs dans la recherche sur la thérapie par cellules CAR-T, la chirurgie robotique, la transplantation d’organes et la médecine personnalisée. Il cherche à améliorer sa compétitivité internationale en investissant dans des installations médicalesde pointe, en développant des techniques diagnostiques et thérapeutiques et en améliorant les services de ressources humaines, poursuit le Dr Al-Fayyadh.

Lors de la conférence, le chef du KFSH&RC a également participé à une table ronde sur l’avenir du secteur de la santé et la transformation de l’hôpital en matière de soins aux patients.

Le Dr Al-Fayyadh insiste sur l’impact de l’innovation hospitalière dans le Royaume pour soutenir les objectifs du programme de transformation du secteur de la santé et la Vision 2030 de l’Arabie saoudite.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com