Maroc : Coup d'envoi du 15e Festival de Jazzablanca

Lancé en 2006, Jazzablanca est le festival international de Jazz et de musiques actuelles de Casablanca. Il rassemble des milliers de festivaliers durant trois jours en juillet. (Photo, AFP)
Lancé en 2006, Jazzablanca est le festival international de Jazz et de musiques actuelles de Casablanca. Il rassemble des milliers de festivaliers durant trois jours en juillet. (Photo, AFP)
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Publié le Samedi 02 juillet 2022

Maroc : Coup d'envoi du 15e Festival de Jazzablanca

  • Pour son retour après deux années d'absence en raison de la pandémie de Covid-19, ce Festival, qui se poursuivra jusqu'au 3 juillet, promet aux mélomanes de vivre une expérience musicale unique
  • Sur la Scène 21 du Festival, qui met en vedette les artistes marocains et africains, le public a vibré, lors des concerts d'ouverture, au rythme de sonorités alliant jazz, blues, rock ou encore fusions gnaouies

CASABLANCA : Le coup d'envoi du 15e Festival de Jazzablanca a été donné, vendredi soir à Anfa Park à Casablanca, avec des concerts proposant un voyage singulier à travers les genres musicaux.

Pour son retour après deux années d'absence en raison de la pandémie de Covid-19, ce Festival, qui se poursuivra jusqu'au 3 juillet, promet aux mélomanes de vivre une expérience musicale unique, dans une ambiance de partage et de convivialité.

Sur la Scène 21 du Festival, qui met en vedette les artistes marocains et africains, le public a vibré, lors des concerts d'ouverture, au rythme de sonorités alliant jazz, blues, rock ou encore fusions gnaouies.

Pour cette première soirée de Jazzablanca, le groupe marocain "Bab L'Bluz" a ouvert le bal, interprétant des titres de son premier album "Nayda !".

Avec son répertoire qui forme une fusion entre rock psychédélique, blues et traditions gnaouies, "Bab L'Bluz" a littéralement conquis le public casablancais.

Après "Bab L'Bluz", c'était au tour du musicien et arrangeur éthiopien, Mulatu Astatke, de plonger les spectateurs au cœur de l'univers de "l'éthio-jazz", un genre musical né au début des années 1960 en Ethiopie, sous les influences du jazz, de la musique traditionnelle éthiopienne, de la musique latine, de la soul/funk et de la musique pop anglo-américaine.

Connu comme étant le père de l'éthio-jazz, Mulatu Astatke a gratifié les spectateurs d'une prestation artistique pleine d'entrain, revisitant les plus célèbres titres de sa discographie.

Après sept premières années au Mégarama Casablanca et sept autres passées à l’Hippodrome Casa-Anfa, Jazzablanca s’installe désormais à Anfa Park. Les artistes prenant part à cette édition se produisent sur deux scènes : La scène du Village, rebaptisée Scène 21, en hommage à la piste d'atterrissage de l’ancien aéroport Casa-Anfa, qui était marquée par le chiffre 21, et la scène Casa Anfa.

Au programme de cette 15ème édition de Jazzablanca Festival figurent des concerts présentés par de grands noms de la scène nationale et internationale: Ibrahim Maalouf, Gilberto Gil, Asaf Avidan, Ben Harper & The Innocent Criminals, Erik Truffaz feat Hamid El Kasri, Majid Bekkas, Oum ou encore Natasha Atlas.

Lancé en 2006, Jazzablanca est le festival international de Jazz et de musiques actuelles de Casablanca. Il rassemble des milliers de festivaliers durant trois jours en juillet.

Jazzablanca présente de grands noms de la pop, de la soul, du rock, du funk, de la world music et du jazz. Le Festival prend soin de renouveler sa programmation avec la volonte de proposer des concerts exceptionnels, de la découverte de nouveaux talents a la rencontre de légendes internationales.

(Avec MAP)
 


Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale anime un colloque et une table ronde à Paris

Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
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  • Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».
  • Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Paris : Invité par les plus importants groupes de réflexion et d'études de la capitale française, Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l'Association des oulémas musulmans, effectue une visite en France afin de rencontrer les représentants de ces institutions. 

Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».

L'Institut français des relations internationales de la capitale française a accueilli un colloque animé par le secrétaire général de la Ligue, Cheikh Dr Muhammad Al-Issa. Le quotidien L'Opinion a également organisé une table ronde à son siège parisien à l'intention du secrétaire général de la Ligue.

Durant le colloque et la table ronde, le secrétaire de la Ligue islamique a évoqué les derniers développements relatifs aux questions contemporaines liées à la mission de la Ligue, et a cherché à clarifier la position juridique à leur sujet. Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Le secrétaire général du Centre et un groupe de leaders d'opinion, de centres d'études et de recherche étaient présents à ces rencontres.


Le Hamas se dit prêt à libérer tous les otages, à la seule condition que la guerre à Gaza prenne fin

Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
Des décombres sont empilés à la suite d'une frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli, également connu sous le nom d'hôpital baptiste ou Ahli Arab, dans la ville de Gaza, le 13 avril 2025. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • « Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord » a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.
  • Ce dirigeant a insisté sur « le retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire »

LE CAIRE, EGYPTE : Un haut dirigeant du Hamas a affirmé lundi que le mouvement palestinien était prêt à libérer tous les otages israéliens, en échange notamment de garanties que l'État hébreu mettra fin à la guerre dans la bande de Gaza.

Une délégation du Hamas est actuellement au Caire pour y mener des discussions avec des responsables égyptiens et qataris, qui mènent avec les États-Unis une médiation en vue d'une trêve dans le territoire palestinien.

« Nous sommes prêts à libérer tous les otages israéliens dans le cadre d'un véritable accord d'échange de prisonniers, et en échange de la cessation de la guerre, du retrait des forces israéliennes de la bande de Gaza et de l'entrée d'aide humanitaire », a déclaré à l'AFP Taher al-Nounou, un dirigeant du mouvement islamiste.

Il a toutefois accusé Israël d'entraver les progrès vers un cessez-le-feu. 

« Le problème ne réside pas dans le nombre d'otages à libérer, a-t-il dit, mais plutôt dans le fait qu'Israël revient sur ses engagements, bloque la mise en œuvre de l'accord de cessez-le-feu et poursuit la guerre. »

« C'est pourquoi le Hamas a insisté sur la nécessité de garanties pour contraindre Israël à respecter l'accord », a-t-il ajouté.

Selon le site d'information israélien Ynet, une nouvelle proposition aurait été soumise au Hamas, prévoyant la libération de dix otages vivants en échange de garanties américaines qu'Israël entamera des négociations sur une deuxième phase du cessez-le-feu.

Une première phase de la trêve, entre le 19 janvier et le 17 mars, avait permis le retour de 33 otages, dont huit étaient morts, en échange de la libération par Israël d'environ 1 800 prisonniers palestiniens. 

Les efforts visant à restaurer le cessez-le-feu se sont jusqu'à présent heurtés à des désaccords concernant le nombre d'otages que le Hamas devrait libérer.

Taher al-Nounou a également affirmé que le Hamas ne désarmerait pas, condition posée par Israël pour mettre fin à la guerre.

« Les armes de la résistance ne sont pas sujettes à négociation », a-t-il déclaré. 


Le ministre de la culture inaugure le pavillon saoudien à l'Expo 2025

Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du Royaume à l'Expo 2025 d'Osaka. (SPA)
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  • Le pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse du passé, l'innovation et l'avenir du royaume.
  • Le ministre saoudien a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

OSAKA : Le ministre saoudien de la Culture, le prince Bader bin Abdullah bin Farhan, a inauguré dimanche le pavillon du royaume à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka.

Ce pavillon, le deuxième plus grand après celui du Japon, met en valeur la richesse de l'histoire, de l'innovation et de l'avenir du royaume.

Le ministre saoudien a remercié le Japon pour « l'excellente organisation de l'Expo 2025, sa chaleureuse hospitalité et sa coopération inébranlable dans la fourniture de toutes les installations et de tout le soutien nécessaires pour assurer le succès du pavillon du Royaume à cet événement international ». 

Il a souligné la relation spéciale entre l'Arabie saoudite et le Japon, alors que les deux pays célèbrent 70 ans de relations bilatérales, et a invité les invités à visiter le pavillon pour « découvrir l'authenticité de notre patrimoine, nos transformations ambitieuses et notre riche culture ouverte sur le monde ».

Au cours de la cérémonie, le drapeau saoudien a été hissé en présence de Ghazi Faisal Binzagr, ambassadeur d'Arabie saoudite au Japon.

« Nous sommes ravis d'inaugurer le pavillon du Royaume d'Arabie saoudite à l'Exposition universelle de 2025 d'Osaka, dont le slogan est « Découvrez l'Arabie saoudite ». Grâce à la conception ambitieuse du pavillon, nous mettons en avant les nombreuses qualités partagées et l'harmonie entre le Royaume et le Japon », a-t-il déclaré.

Hamed Fayez, vice-ministre de la Culture et président du comité exécutif pour la participation du Royaume aux expositions internationales, ainsi que Rakan Al-Touq, ministre adjoint de la Culture, étaient également présents à la cérémonie d'ouverture.

Le pavillon propose une expérience immersive retraçant l'histoire du Royaume dans le cadre de la Vision 2030 et mettant en lumière des villes et des villages qui reflètent sa culture et son patrimoine.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

Cet article est également publié sur Arab News Japan.