Al-Nassr envisage Zidane comme nouvel entraîneur, rapporte Marca

Zinedine Zidane regarde Cristiano Ronaldo s'entraîner au Real Madrid. (AFP)
Zinedine Zidane regarde Cristiano Ronaldo s'entraîner au Real Madrid. (AFP)
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Publié le Mardi 18 avril 2023

Al-Nassr envisage Zidane comme nouvel entraîneur, rapporte Marca

  • Plusieurs médias évoquent une offre lucrative faite par le club saoudien Al-Nassr à Zinédine Zidane pour entraîner l’équipe
  • D’autres entraîneurs de renom sont également pressentis pour occuper le poste d’entraîneur d’Al-Nassr, notamment José Mourinho

Selon un article publié par le quotidien sportif espagnol Marca, le club saoudien Al-Nassr pourrait être prêt à faire une offre sensationnelle à Zinédine Zidane pour qu’il remplace l’ancien entraîneur Rudi Garcia, qui a été limogé.

L’article précise que le Français, triple vainqueur de la Ligue des champions, pourrait empocher près de 132 millions de dollars (1 dollar = 0,91 euro) pour un contrat de deux ans avec les géants de Riyad.

Plus tôt, la publication avait mentionné un reportage de la chaîne américaine CBS Sports selon lequel Zidane était le choix préféré de Cristiano Ronaldo pour entraîner Al-Nassr. L’attaquant portugais, arrivé à Riyad en décembre, et Zidane ont connu une union fructueuse pendant le règne de ce dernier comme entraîneur du Real Madrid de 2016 à 2018.

D’autres entraîneurs de renom sont également pressentis pour occuper le poste d’entraîneur d’Al-Nassr, notamment José Mourinho, compatriote de Ronaldo et ancien entraîneur de Chelsea, du Real Madrid et de Manchester United.

Garcia a été limogé la semaine dernière en raison de performances irrégulières et de rumeurs de troubles dans les vestiaires d’Al-Nassr, certains joueurs seniors, dont Ronaldo, n’étant pas satisfaits des méthodes de l’entraîneur français. Al-Nassr occupait la deuxième place du classement de la Roshn Saudi League, à seulement trois points du leader Al-Ittihad, lorsque Garcia a été licencié après un match nul 0-0 contre Feiha.

L’entraîneur intérimaire Dinko Jelicic a été désigné pour prendre la relève avant le derby de Riyad contre Al-Hilal qui aura lieu mardi soir. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Diriyah Co. a établi le record mondial Guinness en matière sécurité dans le secteur de la construction

La société Diriyah a atteint un taux d'incidents enregistrables total de 0,015 pour les projets d'infrastructure en cours. (Photo Fournie)
La société Diriyah a atteint un taux d'incidents enregistrables total de 0,015 pour les projets d'infrastructure en cours. (Photo Fournie)
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  • Dans un communiqué, la société a déclaré que ce record, établi en partenariat avec Al-Rashid Trading & Contracting Co., souligne son engagement en faveur des normes de sécurité sur le lieu de travail.
  • Le record a été officiellement certifié lors d'une cérémonie qui s'est déroulée lundi au siège de l'entreprise, en présence du PDG du groupe, Jerry Inzerillo, et de représentants de Guinness World Records.

RIYAD : Diriyah Co. a établi un record du monde Guinness pour avoir organisé la plus grande leçon de sécurité dans le domaine de la construction, rassemblant 2 864 travailleurs autour de son projet Wadi Safar.

Dans un communiqué, la société a déclaré que cette performance, réalisée en partenariat avec Al-Rashid Trading & Contracting Co., souligne son engagement en faveur des normes de sécurité sur le lieu de travail.

Le record a été officiellement certifié lors d'une cérémonie qui s'est déroulée lundi au siège de l'entreprise, en présence du PDG du groupe, Jerry Inzerillo, et de représentants de Guinness World Records.

La session de 30 minutes, dirigée par un seul instructeur, a porté sur les « cinq principaux risques de sécurité dans la construction », en mettant l'accent sur l'atténuation des risques et la responsabilité personnelle.

Pour accueillir cette tentative de record, un site extérieur a été aménagé avec une scène spéciale. Un système d'entrée et de sortie a permis d'assurer un suivi précis des participants, conformément aux directives du Guinness. 

Inzerillo a déclaré : « Ce nouveau record du monde, pour lequel le personnel du projet de Diriyah s'est rassemblé à Wadi Safar, l'un des plans directeurs de Diriyah Company couvrant une superficie de plus de 62 kilomètres carrés, témoigne de notre engagement inébranlable en faveur de la sécurité et de notre détermination à ce que tout le monde rentre chez soi sain et sauf, auprès de sa famille.

Il a ajouté que leurs protocoles de santé et de sécurité dépassent les normes de l'industrie afin de préserver le bien-être de tous les travailleurs, entrepreneurs et équipes impliqués dans le développement de Diriyah.

Diriyah Co. affiche un taux total d'incidents enregistrables de 0,015 pour ses projets d'infrastructure, soit bien inférieur aux moyennes mondiales.

L'entreprise forme régulièrement son personnel et ses sous-traitants afin de maintenir une culture de la sécurité.

Wadi Safar, qui fait partie de l'expansion urbaine de Diriyah, comprend des logements de luxe ainsi que des destinations d'accueil et de loisirs. 

En juillet 2024, un contrat de 2,13 milliards de dollars a été attribué pour développer le Royal Equestrian and Polo Club, quatre hôtels haut de gamme (Aman, Six Senses, The Chedi, Faena) et un terrain de golf de 27 trous conçu par Greg Norman.

Diriyah, qui abrite ce projet colossal soutenu par le Fonds d'investissement public, a pour objectif de loger 100 000 résidents, de créer 178 000 emplois, d'attirer 50 millions de visiteurs par an et de contribuer à hauteur de 18,6 milliards de dollars au PIB saoudien une fois le projet achevé.

Situé près de Riyad, il incarne la transformation du royaume en un centre culturel et économique mondial. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com  

 


Liban: le désarmement du Hezbollah, une option désormais sur la table

Des soldats de la paix de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) passent devant des bâtiments détruits lors d'une patrouille dans le village de Kfar Kila, au sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 6 avril 2025. (AFP)
Des soldats de la paix de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) passent devant des bâtiments détruits lors d'une patrouille dans le village de Kfar Kila, au sud du Liban, près de la frontière avec Israël, le 6 avril 2025. (AFP)
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  • Le désarmement du Hezbollah libanais, impensable il y a peu, semble aujourd'hui une option réaliste au vu des pressions américaines sur Beyrouth
  • L'issue des tractations qui ont débuté samedi entre les Etats-Unis et l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran, et devraient s'étendre à son rôle régional, pourrait également être décisive pour le sort de l’arsenal du Hezbollah

BEYROUTH: Le désarmement du Hezbollah libanais, impensable il y a peu, semble aujourd'hui une option réaliste au vu des pressions américaines sur Beyrouth et de l'affaiblissement du mouvement pro-iranien, après une guerre meurtrière avec Israël, estiment des experts.

L'issue des tractations qui ont débuté samedi entre les Etats-Unis et l'Iran sur le programme nucléaire de Téhéran, et devraient s'étendre à son rôle régional, pourrait également être décisive pour le sort de l’arsenal du Hezbollah, considéré comme supérieur à celui de l’armée libanaise.

"L’impact de la guerre a clairement changé la donne", affirme David Wood, du groupe de réflexion International Crisis Group.

Selon lui, "le Hezbollah pourrait s'orienter vers le désarmement et même participer à ce processus de son plein gré plutôt que s'y opposer".

Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à plus d'un an d'hostilités, dont deux mois de guerre ouverte, entre Israël et le mouvement chiite, qui ont quasiment décimé sa direction.

Pour David Wood, le Hezbollah - à la fois milice et parti jadis tout-puissant sur la scène politique libanaise - a déjà concédé l'élection d'un président qu'il ne soutenait pas et la formation d'un gouvernement réformateur.

L’accord de trêve prévoit le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani et le démantèlement de son infrastructure militaire entre ce fleuve et la frontière israélienne, à une trentaine de km au sud.

Une source proche du Hezbollah a déclaré à l’AFP que son mouvement avait déjà cédé environ 190 de ses 265 positions à l'armée libanaise dans le sud.

La formation affirme que l'accord ne s’applique pas au reste du pays, même s'il se base sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'Onu, qui appelle au désarmement des groupes armés non-étatiques.

Le Hezbollah est le seul groupe libanais à avoir conservé ses armes à l'issue de la guerre civile en 1990, au nom de la "résistance" à Israël.

Washington continue "d'exhorter le gouvernement à aller jusqu'au bout pour faire cesser les hostilités, ce qui inclut le désarmement du Hezbollah et de toutes les milices", a récemment affirmé une émissaire américaine, Morgan Ortagus.

Tout en s’engageant à assurer à l’État libanais "le monopole des armes", le nouveau président, Joseph Aoun, ancien commandant en chef de l'armée soutenu par Washington, a lui souligné que la question devait être résolue par le "dialogue".

– Gagner du temps ? –

L’ancien chef du renseignement dans le sud du Liban, le général à la retraite Ali Chahrour, estime pour l'AFP que le Hezbollah  "n'a aucun intérêt à s'engager dans une guerre" avec Israël ou "une confrontation avec l’État", après ses revers.

Plusieurs des responsables du mouvement ont récemment affirmé qu'il était prêt à dialoguer sur une stratégie de défense nationale incluant son armement, mais pas à le remettre.

Pour Hanin Ghaddar, du Washington Institute, une confrontation avec le Hezbollah est toutefois "inévitable", et la seule alternative au désarmement du parti par les autorités libanaises "serait qu’Israël s'en charge".

Selon cette critique du Hezbollah, plusieurs de ses responsables - dont son chef, Naïm Qassem, et le dirigeant de son bloc parlementaire, Mohammed Raad - cherchent à gagner du temps, et doivent composer avec une faction plus radicale.

Malgré le cessez-le-feu, l'armée israélienne s'est elle maintenue sur cinq positions dans le sud du Liban et continue de mener des frappes dans le pays voisin, disant viser des cibles du Hezbollah.

"Les Israéliens fournissent au Hezbollah des arguments pour conserver ses armes", pointe le général Chahrour.

– "Feu vert" iranien ? –

Pour Karim Bitar, de Sciences Po Paris, le scénario le plus probable est que le Hezbollah remette une partie de son armement lourd à l’armée, tout en niant être responsable des armes détenues par des individus proches du groupe.

"Cela dépendra en grande partie des négociations irano-américaines", ajoute-t-il. "Sans feu vert iranien, je doute que le Hezbollah accepte".

Parmi les solutions envisagées, l'une serait le démantèlement complet de l’infrastructure militaire du Hezbollah, l'autre une remise de son arsenal à l'armée associée à l'incorporation de ses combattants à titre individuel, selon David Wood.

Dans tous les cas, dit-il, "l’approche la plus sûre est d’agir prudemment et prendre le temps".

Pour l'expert, "il est possible que l’Iran accepte d'abandonner son soutien à ses alliés régionaux, Hezbollah compris, en échange de concessions lors des négociations avec les États-Unis".


Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale anime un colloque et une table ronde à Paris

Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa visite le musée « Gaza sinistrée » (Photo Fournie)
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  • Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».
  • Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Paris : Invité par les plus importants groupes de réflexion et d'études de la capitale française, Cheikh Dr Muhammad bin Abdul Karim Al-Issa, secrétaire général de la Ligue islamique mondiale et président de l'Association des oulémas musulmans, effectue une visite en France afin de rencontrer les représentants de ces institutions. 

Le secrétaire général de la Ligue islamique mondiale a entamé sa visite par une visite du musée « Gaza sinistrée ».

L'Institut français des relations internationales de la capitale française a accueilli un colloque animé par le secrétaire général de la Ligue, Cheikh Dr Muhammad Al-Issa. Le quotidien L'Opinion a également organisé une table ronde à son siège parisien à l'intention du secrétaire général de la Ligue.

Durant le colloque et la table ronde, le secrétaire de la Ligue islamique a évoqué les derniers développements relatifs aux questions contemporaines liées à la mission de la Ligue, et a cherché à clarifier la position juridique à leur sujet. Il a également abordé des termes intellectuels et religieux couramment utilisés, étudiés et mal compris, ainsi que de l'éthique de l'intelligence artificielle.

Le secrétaire général du Centre et un groupe de leaders d'opinion, de centres d'études et de recherche étaient présents à ces rencontres.