Syrie: au moins neuf soldats tués lors d'une attaque jihadiste

Des membres du groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) avancent vers le village de Jindayris dans la région d'Afrin, dans la province d'Alep, au nord de la Syrie, tenue par les rebelles, le 12 octobre 2022, alors que des affrontements se poursuivent entre les factions rivales qui se disputent le pouvoir dans le nord-ouest de la Syrie. (Photo de Rami al SAYED / AFP)
Des membres du groupe djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) avancent vers le village de Jindayris dans la région d'Afrin, dans la province d'Alep, au nord de la Syrie, tenue par les rebelles, le 12 octobre 2022, alors que des affrontements se poursuivent entre les factions rivales qui se disputent le pouvoir dans le nord-ouest de la Syrie. (Photo de Rami al SAYED / AFP)
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Publié le Vendredi 01 septembre 2023

Syrie: au moins neuf soldats tués lors d'une attaque jihadiste

  • «Neuf soldats syriens ont été tués et douze autres blessés lorsque des combattants du groupe HTS se sont infiltrés vers une position de l'armée syrienne au nord de Lattaquié», a déclaré le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane
  • Trois jihadistes, munis de ceintures explosives, ont péri tandis qu'ils menaient l'assaut à l'arme lourde, a ajouté le chef de l'ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre

BEYROUTH, Liban : Au moins neuf soldats syriens ont été tués vendredi dans le nord-ouest du pays lors d'une attaque menée par le principal groupe jihadiste, dont trois combattants ont également péri, a indiqué une ONG.

Il s'agit de la deuxième attaque d'ampleur menée contre l'armée du régime de Bachar al-Assad par le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), qui contrôle en partie le dernier bastion rebelle en Syrie.

«Neuf soldats syriens ont été tués et douze autres blessés lorsque des combattants du groupe HTS se sont infiltrés vers une position de l'armée syrienne dans la région du mont Akrad, au nord de Lattaquié», a déclaré à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

Trois jihadistes, munis de ceintures explosives, ont péri tandis qu'ils menaient l'assaut à l'arme lourde, a ajouté le chef de l'ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.

Le 26 août, 11 soldats syriens avaient été tués lors d'un assaut d'envergure mené par deux formations jihadistes alliées à HTS dans la région voisine de Jabal al-Zawiya.

Le groupe HTS, issu de l'ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, contrôle la dernière poche d'opposition armée dans le nord-est de la Syrie, comprenant une grande partie de la province d'Idleb et des territoires limitrophes des provinces d'Alep, Hama et Lattaquié.

La région d'Idleb est soumise à un cessez-le-feu négocié par la Russie et la Turquie après une offensive du régime en mars 2020. Il est globalement respecté, malgré des violations répétées.

Ces dernières semaines, la région a cependant connu une intensification des bombardements, notamment par l'aviation russe, alliée au régime syrien, en réponse aux attaques menées par HTS, parfois à l'aide de drones, contre les zones contrôlées par l'armée syrienne dans le nord-ouest.

Avec le soutien de Moscou et Téhéran, le régime syrien a reconquis la plupart des territoires perdus au début de la guerre, déclenchée en 2011 par la répression de manifestations pro-démocratie.

La guerre en Syrie a fait plus d'un demi-million de morts et déplacé plusieurs millions de personnes.

 


L'Arabie saoudite et la France coprésident la réunion d'information de l'ONU sur la cause palestinienne

Les représentants permanents de l'Arabie saoudite et de la France auprès de l'ONU, Abdulaziz Al-Wasel et Jérôme Bonnafont, ont coprésidé une réunion d'information pour les États membres et observateurs de l'ONU au siège de l'organisation à New York. (SPA)
Les représentants permanents de l'Arabie saoudite et de la France auprès de l'ONU, Abdulaziz Al-Wasel et Jérôme Bonnafont, ont coprésidé une réunion d'information pour les États membres et observateurs de l'ONU au siège de l'organisation à New York. (SPA)
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  • Les membres de l'ONU soutiennent l'initiative conjointe visant à organiser des pourparlers de paix en juin.
  • M. Al-Wasel a invité les États membres à soumettre leurs visions et propositions pour soutenir les préparatifs de la conférence de juin.

RIYAD : les représentants permanents de l'Arabie saoudite et de la France auprès de l'ONU, Abdulaziz Al-Wasel et Jérôme Bonnafont, ont coprésidé une réunion d'information pour les États membres et observateurs de l'ONU au siège de l'ONU à New York, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

La session a permis d'aborder les préparatifs de la prochaine conférence internationale de haut niveau sur la résolution pacifique de la cause palestinienne et la mise en œuvre de la solution des deux États, qui devrait se tenir en juin sous la coprésidence de l'Arabie saoudite et de la France », a déclaré l'agence de presse saoudienne. 

M. Al-Wasel a également annoncé la formation de plusieurs groupes de travail chargés d'examiner les questions clés liées à un règlement pacifique du conflit. Il a invité les États membres à soumettre leurs visions et propositions pour soutenir les préparatifs de la conférence de juin.

M. Al-Wasel a souligné que cette conférence représentait « une voie formelle et globale pour renforcer les efforts internationaux visant à parvenir à une résolution juste et durable ».

La plupart des États membres des Nations unies et des délégations d'observateurs de blocs régionaux ont exprimé leur soutien total aux efforts déployés par l'Arabie saoudite et la France pour organiser la conférence, réaffirmant leur attachement à la solution des deux États, seule formule internationalement reconnue pour résoudre le conflit, et soulignant la nécessité d'obtenir des résultats tangibles, notamment la reconnaissance d'un État palestinien. 

Ils ont également exprimé leur rejet de l'annexion de terres et du déplacement forcé de Palestiniens, et ont souligné l'importance de soutenir le gouvernement palestinien et l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

« Les pays participants ont salué le rôle de premier plan joué par le Royaume dans le soutien à la cause palestinienne, sa coprésidence de la conférence et ses efforts pour promouvoir l'action collective et maintenir la dynamique politique et diplomatique nécessaire au succès de la conférence », a rapporté l'agence SPA. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Riyad accueille la deuxième conférence de l'initiative sur les capacités humaines

L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed bin Salman, président du comité du programme de développement des capacités humaines (Photo SPA)
L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed bin Salman, président du comité du programme de développement des capacités humaines (Photo SPA)
  • L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed ben Salmane.
  • La conférence réunira plus de 300 intervenants, dont des dirigeants mondiaux, des décideurs politiques et des experts issus de divers domaines tels que le monde universitaire, le secteur privé et la société civile.

RIYAD :  La deuxième conférence sur l'initiative des capacités humaines débute ce dimanche au Centre de conférence international du roi Abdulaziz à Riyad, selon l'agence de presse saoudienne.

L'événement est organisé avec le soutien du prince héritier Mohammed bin Salman, qui préside également le comité du programme de développement des capacités humaines.

Tenu sous le thème « Au-delà de la préparation de l'avenir », ce rassemblement mondial de deux jours mettra en évidence l'engagement du Royaume à investir dans le capital humain en tant que pierre angulaire du développement et force motrice pour façonner un avenir durable, a ajouté l'agence de presse saoudienne. 

La conférence réunira plus de 300 intervenants, dont des dirigeants mondiaux, des décideurs politiques et des experts issus de divers domaines tels que le monde universitaire, le secteur privé et la société civile.

Plus de 100 sessions de dialogue permettront d'aborder des discussions approfondies sur la manière d'exploiter la technologie et l'innovation pour exploiter tout le potentiel humain.

L'accent sera mis sur la création d'environnements d'apprentissage tout au long de la vie et les participants exploreront également l'importance de forger des partenariats permettant aux individus de proposer des solutions durables et axées sur l'avenir. 

e texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Au Liban, la plupart des sites militaires du Hezbollah ont été cédés à l'armée dans le sud du pays

L'armée libanaise est entrée mercredi dans la ville de Hawsh Al-Sayyid Ali, à la frontière orientale du Liban avec la Syrie. (X/@mdbarakat)
L'armée libanaise est entrée mercredi dans la ville de Hawsh Al-Sayyid Ali, à la frontière orientale du Liban avec la Syrie. (X/@mdbarakat)
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  • « Sur les 265 positions militaires du Hezbollah identifiées au sud du fleuve Litani, le mouvement en a cédé environ 190 à l'armée », a indiqué la source, qui a requis l'anonymat.
  • Le président libanais, Joseph Aoun, dont l'élection a été permise par l'affaiblissement du Hezbollah, a affirmé lundi que la question devait être résolue « par le dialogue », car le « Hezbollah est une composante libanaise ».

BEYROUTH : Selon une source proche du mouvement pro-iranien, l'AFP a appris samedi que la plupart des sites militaires du Hezbollah dans le sud du Liban avaient été placés sous le contrôle de l'armée libanaise.

« Sur les 265 positions militaires du Hezbollah identifiées au sud du fleuve Litani, le mouvement en a cédé environ 190 à l'armée », a indiqué la source, qui a requis l'anonymat.

Dimanche, une émissaire américaine en visite à Beyrouth a exhorté les autorités libanaises à accélérer le désarmement du Hezbollah.

« Nous continuons d'exhorter le gouvernement à aller jusqu'au bout pour mettre fin aux hostilités, ce qui inclut le désarmement du Hezbollah et de toutes les milices », a déclaré Morgan Ortagus sur la chaîne locale LBCI. 

Le président libanais, Joseph Aoun, dont l'élection a été permise par l'affaiblissement du Hezbollah, a affirmé lundi que la question devait être résolue « par le dialogue », car le « Hezbollah est une composante libanaise ».

« Nous allons bientôt élaborer une stratégie de défense nationale dans ce cadre », a-t-il ajouté.

Le Hezbollah est le seul groupe libanais à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la « résistance » contre Israël.

Depuis le début de la guerre à Gaza, le Hezbollah a ouvert un front contre Israël en tirant des roquettes à partir du sud du Liban pour soutenir son allié palestinien.

Ces hostilités ont dégénéré en guerre ouverte en septembre 2006 avec des bombardements israéliens intenses au Liban, principalement contre les bastions du Hezbollah, dont la direction a été quasiment décimée. La guerre a fait plus de 4 000 morts.

Israël, qui a maintenu sa présence militaire au Liban dans cinq points « stratégiques » le long de la frontière, continue de mener régulièrement des frappes au Liban, disant viser des infrastructures et des membres du Hezbollah.