Paris: Le périphérique à 50 km/h et avec une voie «covoiturage» après les JO

Le périphérique, un des principaux axes urbains d'Europe, est emprunté chaque jour par 1,2 million de véhicules, franciliens en majorité, et circulant à 80% avec pour seul occupant, leur conducteur (Photo, AFP).
Le périphérique, un des principaux axes urbains d'Europe, est emprunté chaque jour par 1,2 million de véhicules, franciliens en majorité, et circulant à 80% avec pour seul occupant, leur conducteur (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 23 novembre 2023

Paris: Le périphérique à 50 km/h et avec une voie «covoiturage» après les JO

  • Cette mesure a surtout pour objectif de réduire la pollution et les nuisances sonores
  • Dans les semaines suivant les JO, la voie de gauche sera réservée pendant les heures de pointe au covoiturage

PARIS: La vitesse sera limitée à 50 km/h sur le périphérique parisien à partir de l'été 2024 et l'une des voies consacrée au covoiturage, une révolution censée protéger l'environnement mais qui suscite une vive polémique politique.

La Mairie de Paris a expliqué jeudi vouloir saisir l'opportunité des Jeux olympiques 2024, pendant lesquels la voie de gauche ne pourra être empruntée que par les participants.

"S'il n'y avait pas les JO, il nous faudrait sans doute 15 ans de bataille culturelle pour y parvenir", a lancé l'adjoint à l'urbanisme d'Anne Hidalgo, Emmanuel Grégoire, lors d'une conférence de presse à Hôtel de Ville.

Dans les semaines suivant les JO, la voie de gauche sera réservée pendant les heures de pointe au covoiturage (véhicules transportant deux personnes ou plus), aux transports collectifs, taxis, VTC, handicapés et véhicules d'urgence.

«Autosolisme»

Cette mesure a surtout pour objectif de réduire la pollution et les nuisances sonores, notamment la nuit pour les 500.000 personnes qui vivent à proximité immédiate de cet axe, souvent dans des quartiers populaires, selon la mairie de Paris.

"Il n'y a aucune raison que ça impacte les temps de trajet, ce seront quelques dizaines de secondes, au maximum quelques minutes supplémentaires", a avancé David Belliard, adjoint aux Transports.

Le périphérique, un des principaux axes urbains d'Europe, est emprunté chaque jour par 1,2 million de véhicules, franciliens en majorité, et circulant à 80% avec pour seul occupant, leur conducteur.

Cette nouvelle limitation de vitesse vise à fluidifier le trafic sur cet axe très embouteillé, en encourageant les Franciliens à éviter l'"autosolisme" et à emprunter les transports en commun.

"Le périphérique n'a plus vocation à être une autoroute urbaine", a souligné M. Belliard.

La vitesse maximale autorisée sur cette ceinture routière de 35 kilomètres qui entoure la capitale depuis 1973, était déjà passée de 90 km/h à 80 en 1993, puis à 70 en 2014. Depuis 2021, la vitesse a par ailleurs été limitée à 30 km/h dans la plupart des rues de la capitale.

Le ralentissement du périphérique, annoncé par la maire Anne Hidalgo depuis des années, est vilipedé par la droite francilienne.

Selon la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse (LR), Anne Hidalgo "veut décourager les banlieusards de prendre leur voiture".

"Le problème, c’est qu’on n’a pas encore les infrastructures de transport en commun suffisantes et ça n’aura pas changé le 14 septembre 2024. Il aurait fallu attendre l’ouverture du Grand Paris Express",a souligné Valérie Pécresse mercredi au Figaro, évoquant les 330 kilomètres de nouveaux métros qui traverseront la région en 2030.

"Ce sont les arguments de ceux qui se disent écolos mais ne le sont pas", a répliqué Emmanuel Grégoire jeudi. "Il y a toujours une bonne raison de ne pas le faire ou de le faire plus tard".

Losanges lumineux 

La mairie de Paris a par ailleurs appelé la Région et les maires des communes voisines à construire une "stratégie cohérente" pour éviter les reports du trafic vers l'A86 et la Francilienne, qui encerclent Paris au-delà du périphérique, et développer le covoiturage.

Pour pérenniser cette voie de gauche partagée, le mairie a encore besoin de l'accord du préfet de Paris, qui relève du ministère de l'Intérieur.

"Je ne doute pas que le gouvernement s'engage à nos côtés, que la santé de nos concitoyens soit plus importante qu'une forme de fascination pour la voiture (...) Ce sont toujours les mêmes qui trinquent au bord du périphérique", a souligné l'adjoint.

Concrètement, la voie "covoiturage" serait active du lundi au vendredi de 7h00 à 10h30, et de 16h00 à 20h00. Elle pourra également être activée en cas d'accident ou de bouchons. Des losanges lumineux indiquant l'activation de la voie sont en cours de test.

Les contrevenants seront verbalisés via des caméras vidéo, dès la période des JO.

Quant à la circulation entre les files des deux-roues, fortement demandée par les associations de motards, elle sera bien autorisée.


Foot: Kylian Mbappé officialise son départ du Paris SG

L'attaquant français du Paris Saint-Germain Kylian Mbappe applaudit les supporters à la fin de la demi-finale retour de la Ligue des champions de l'UEFA entre le Paris Saint-Germain (PSG) et le Borussia Dortmund, au stade du Parc des Princes à Paris le 7 mai. 2024. (Photo, AFP)
L'attaquant français du Paris Saint-Germain Kylian Mbappe applaudit les supporters à la fin de la demi-finale retour de la Ligue des champions de l'UEFA entre le Paris Saint-Germain (PSG) et le Borussia Dortmund, au stade du Parc des Princes à Paris le 7 mai. 2024. (Photo, AFP)
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  • Sa dernière saison parisienne aura été très mouvementée avec une mise à l'écart à l'été 2023, après son refus d'activer une option dans son contrat lui permettant de rester jusqu'en 2025

PARIS: L'attaquant Kylian Mbappé a officialisé vendredi son départ du Paris SG en fin de saison après sept ans passés au club parisien, sans annoncer sa future destination.

"C'est ma dernière année au Paris SG, je ne vais pas prolonger et je vais terminer mon aventure dans quelques semaines, je vais jouer mon dernier match au Parc des Princes dimanche" (en championnat contre Toulouse, ndlr), a annoncé le joueur de 25 ans sur son compte Instagram.

Arrivé au PSG en provenance de Monaco peu avant la fermeture du mercato estival en 2017, Mbappé s'est forgé un palmarès impressionnant dans la capitale où il a conquis six titres de champion de France (2018, 2019, 2020, 2022, 2023 et 2024) en plus de celui en 2017 avec Monaco.

Il a également remporté trois coupes de France avec le club de la capitale (2018, 2020 et 2021).

C'est également au PSG qu'il s'est affirmé au niveau international avec à la clé le titre ultime de champion du monde avec les Bleus en Russie en 2018, devenant du même coup une superstar internationale.

Sa dernière saison parisienne aura été très mouvementée avec une mise à l'écart à l'été 2023, après son refus d'activer une option dans son contrat lui permettant de rester jusqu'en 2025.

Même s'il n'a pas dévoilé sa future destination, la presse espagnole affirme depuis quelques mois que Mbappé et le Real Madrid ont signé un accord qui verrait le joueur français rejoindre le géant espagnol le 1er juillet prochain.

 


Après sa démission, l'ambassadeur de Géorgie en France appelle «  au retrait  » d'une loi controversée

 L'ambassadeur de Géorgie en France, qui vient de démissionner en raison d'un projet de loi controversé dans son pays sur l'"influence étrangère", appelle "au retrait" du texte et espère que sa décision "va faire réfléchir" ceux qui soutiennent son adoption, dans un entretien vendredi au journal Le Monde. (AFP).
L'ambassadeur de Géorgie en France, qui vient de démissionner en raison d'un projet de loi controversé dans son pays sur l'"influence étrangère", appelle "au retrait" du texte et espère que sa décision "va faire réfléchir" ceux qui soutiennent son adoption, dans un entretien vendredi au journal Le Monde. (AFP).
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  • L'ambassadeur de Géorgie en France, qui vient de démissionner en raison d'un projet de loi controversé dans son pays sur l'"influence étrangère", appelle "au retrait" du texte et espère que sa décision "va faire réfléchir"
  • Gotcha Javakhishvili a annoncé, jeudi, présenter sa démission en raison des "tensions" liées à ce projet de loi, qui entrave selon lui les relations du pays avec ses partenaires étrangers

PARIS: L'ambassadeur de Géorgie en France, qui vient de démissionner en raison d'un projet de loi controversé dans son pays sur l'"influence étrangère", appelle "au retrait" du texte et espère que sa décision "va faire réfléchir" ceux qui soutiennent son adoption, dans un entretien vendredi au journal Le Monde.

Gotcha Javakhishvili a annoncé, jeudi, présenter sa démission en raison des "tensions" liées à ce projet de loi, qui entrave selon lui les relations du pays avec ses partenaires étrangers.

Ce texte, initiative du parti au pouvoir, a provoqué la colère d'une partie de la population qui le juge contraire aux aspirations européennes de ce pays du Caucase. Egalement critiqué par les Occidentaux, il est inspiré d'une loi utilisée depuis des années par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes en Russie.

"Aujourd'hui, nos amis européens nous critiquent et Moscou nous complimente. Cela m'est insupportable. Mon pays a tellement souffert de la Russie", affirme dans le quotidien français M. Javakhishvili, qui avertit: "L'Europe ne doit pas abandonner la Géorgie car elle pourrait devenir une autre Ukraine".

Le projet de loi avait été présenté l'année dernière puis abandonné après des manifestations d'ampleur, mais le gouvernement géorgien a choisi d'en réintroduire une version très légèrement modifiée. Elle prévoit d'imposer à tout média ou ONG recevant plus de 20% de son financement de l'étranger de s'enregistrer en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

"Je suis fier du dynamisme de la société civile géorgienne. L'étiqueter comme +agent de l'étranger+ est réducteur, car elle a un rôle vital pour la démocratie", estime M. Javakhishvili.

Il précise que sa démission est une "question de principe et d'honneur".

"J'appelle au retrait de ce projet de loi", lance-t-il, ajoutant: "Peut-être que mon départ va faire réfléchir ceux qui soutiennent l'adoption de cette loi".

"Avec le retour du projet de loi, je me suis retrouvé dans une situation très inconfortable, notamment face à mes interlocuteurs, à l'Elysée et au Quai d'Orsay, à qui j'avais promis qu'il avait été abandonné et qu'on n'y reviendrait jamais", explique le diplomate géorgien.

"J'aurais du mal à trouver des arguments pour leur expliquer pourquoi il est de retour aujourd'hui. Cette situation ne me permettait plus de porter le message européen de mon pays", juge-t-il.

Le gouvernement géorgien "continue de dire qu'il veut que la Géorgie intègre l'UE, mais comment serait-ce possible avec une telle loi, et malgré les avertissements de nos partenaires ?", interroge-t-il.


France: deux policiers grièvement blessés par balle dans un commissariat de Paris

Le parquet de Paris a expliqué à l'AFP que trois enquêtes avaient été ouvertes: pour "tentative de meurtre sur la femme", pour "tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique" ainsi qu'une troisième, confiée à la "police des polices" (IGPN), pour "violences volontaires avec armes par personne dépositaire de l'autorité publique". (AFP).
Le parquet de Paris a expliqué à l'AFP que trois enquêtes avaient été ouvertes: pour "tentative de meurtre sur la femme", pour "tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique" ainsi qu'une troisième, confiée à la "police des polices" (IGPN), pour "violences volontaires avec armes par personne dépositaire de l'autorité publique". (AFP).
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  • Le chef de la police de Paris, Laurent Nuñez, s'est rendu sur place vers 00H00 locales
  • Il a expliqué devant la presse que l'assaillant avait été interpellé vers 22H00

PARIS: Deux policiers ont été grièvement blessés par balle jeudi soir dans un commissariat du sud de Paris par un homme qui s'est emparé de l'arme d'un agent, après avoir été interpellé pour l'agression au cutter d'une femme.

Les faits se sont déroulés peu avant 22H30 locales (20H30 GMT) à l'intérieur du commissariat, selon une source proche du dossier qui a précisé que l'un des deux policiers avait son pronostic vital engagé. Ce que le parquet de Paris, sollicité par l'AFP, a confirmé plus tard.

Le chef de la police de Paris, Laurent Nuñez, s'est rendu sur place vers 00H00 locales (22H00 GMT).

Il a expliqué devant la presse que l'assaillant avait été interpellé vers 22H00 (20H00 GMT) dans un immeuble d'un quartier sud de Paris pour une "agression très violente d'une femme" au "cutter".

"Les policiers sont intervenus et l'ont ramené ici (au commissariat) et c'est au moment de sa prise en charge qu'il a subtilisé l'arme" d'un agent et a blessé "gravement" deux policiers.

Ces derniers ont été immédiatement transportés à l'hôpital, de même que l'agresseur, qui a également été blessé "grièvement" par un tir de riposte, a détaillé M. Nuñez.

Le parquet de Paris a expliqué à l'AFP que trois enquêtes avaient été ouvertes: pour "tentative de meurtre sur la femme", pour "tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l'autorité publique" ainsi qu'une troisième, confiée à la "police des polices" (IGPN), pour "violences volontaires avec armes par personne dépositaire de l'autorité publique".

Ce dernier type d'enquête est toujours mené lorsqu'un policier fait usage de son arme.

Le parquet a ajouté que le mis en cause, "blessé au thorax, avait été conduit à l'hôpital", sans que son pronostic vital ne soit engagé.

Les fusillades survenant dans les locaux mêmes d'un commissariat sont extrêmement rares en France.

Pronostic vital « toujours engagé» pour un des policiers blessés 

Le pronostic vital d'un des deux policiers blessés par balle dans le commissariat du 13e arrondissement de Paris par un homme interpellé était "toujours engagé" vendredi matin, a indiqué le préfet de police de Paris, Laurent Nunez.

"Son pronostic vital est toujours engagé", a déclaré le préfet de police sur France Info.

Il a expliqué que les policiers du 13e arrondissement étaient intervenus jeudi soir pour une "agression extrêmement violente au cutter sur une femme qui a été grièvement blessée". "L'homme était manifestement très excité", a-t-il dit. Les policiers l'ont amené au commissariat et l'ont fait souffler dans  un éthylotest. C'est à ce moment que l'homme s'est emparé de l'arme d'un fonctionnaire, a poursuivi le préfet.

S'agissant du profil de l'auteur des tirs, Laurent Nunez n'a pas donné d'éléments, renvoyant aux enquêtes en cours. "On ne sait pas s'il connaissait la femme" qu'il a agressée, a-t-il dit, ajoutant que les policiers appelés sur place avaient dû "défoncer la porte" de l'appartement.

Comme on lui demandait si les faits au sein du commissariat pourraient s'apparenter à du terrorisme, il a répondu: "il est trop tôt. La procureur de Paris (Laure Beccuau) communiquera là dessus".