Mondial: La France élimine le Maroc dans un match historique, la question du voile resurgit

La défenseuse marocaine #03 Nouhaila Benzina contrôle le ballon devant l'attaquante française #11 Kadidiatou Diani (à gauche) lors des huitièmes de finale de la Coupe du monde féminine entre la France et le Maroc au stade Hindmarsh d'Adélaïde le 8 août 2023 (Photo, AFP)
La défenseuse marocaine #03 Nouhaila Benzina contrôle le ballon devant l'attaquante française #11 Kadidiatou Diani (à gauche) lors des huitièmes de finale de la Coupe du monde féminine entre la France et le Maroc au stade Hindmarsh d'Adélaïde le 8 août 2023 (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 09 août 2023

Mondial: La France élimine le Maroc dans un match historique, la question du voile resurgit

  • Eugénie Le Sommer a marqué deux buts alors que la France se dirigeait vers les quarts de finale, mettant fin à la course inaugurale historique du Maroc
  • Les deux camps ont évité toute polémique au sujet du port du hijab par la Marocaine Nouhaila Benzina, première joueuse voilée en Coupe du monde, qui a suscité des débats sur les réseaux sociaux

ADÉLAÏDE: Les supporters marocains à Rabat étaient déçus après l'élimination de leur équipe de la Coupe du monde féminine après une défaite 4-0 contre la France mardi, mettant ainsi fin à la course inaugurale historique du Maroc.

Première nation arabe à atteindre la phase à élimination directe, le Maroc a été éliminé mardi par la France dans un match qui a eu lieu à Adelaïde, en Australie. Les Lionnes de l'Atlas ont éprouvé des difficultés lors de leurs seize récentes confrontations avec l'équipe classée cinquième au niveau mondial.

Le Maroc est l’invité surprise des huitièmes de finale du Mondial 2023, qui a tenté de défier l’équipe de France. Ce match franco-marocain était cependant l’occasion de rappeler des relations historiquement amicales entre ces deux pays. «Même quand on fait un petit match entre amis, on le fait pour le gagner», a lancé mardi avant le match l’ex-sélectionneur du Maroc désormais à la tête des Bleues, Hervé Renard. «On respecte cette équipe, mais on se concentre sur nous. Il y a énormément d'expérience au sein de cette équipe de France. Je suis là pour les guider le mieux possible, mais j'ai l'impression qu'elles se guideraient très bien toutes seules si je n'étais pas là», souligne M. Renard.

«Pour les Lionnes, l'aventure s'arrête, pas le rêve», résume l'agence de presse MAP.

5,2 millions de téléspectateurs pour le match France-Maroc

5,2 millions de téléspectateurs ont suivi mardi à 13 h 00 sur M6 la large victoire de l'équipe de France féminine de football contre le Maroc (4-0) en 8e de finale du Mondial, selon les chiffres de Médiamétrie publiés mercredi.

Il s'agit du meilleur résultat d'audience des Bleues depuis le début de la compétition. Elles affronteront l'Australie en quart de finale samedi à 09 h 00 (heure française).

Leurs précédents matchs, en phase de poule, avaient respectivement été regardés par: 3,4 millions de spectateurs (France-Jamaïque sur M6, le 23 juillet); 4,3 millions de spectateurs (France-Brésil sur France 2, le 29 juillet) et 3,9 millions de spectateurs (Panama-France sur France 2, le 2 août).

Le match France-Maroc a réalisé 45,7% de part d'audience. Cela signifie que plus de quatre téléspectateurs sur dix devant la télévision à cette heure-là regardaient le match.

Le hijab, une question toujours controversée

Hors du terrain sportif, les deux camps ont évité toute polémique alors que la rencontre s'inscrivait dans un contexte diplomatique tendu entre Rabat et Paris, et que le port du hijab par la Marocaine Nouhaila Benzina, première joueuse voilée en Coupe du monde, a suscité des débats sur les réseaux sociaux.

La Marocaine de 25 ans n’a pas joué lors de la première défaite 6-0 du Maroc contre l'Allemagne la semaine dernière, mais elle a été sélectionnée dans la formation de départ par Reynald Pedros, le manager, pour le match crucial à Adélaïde. Le port du hijab pour des raisons religieuses a été autorisé par la Fédération internationale de football association (Fifa) en 2014. Lors du match qui a ouvert la voie au Maroc pour accéder aux huitièmes de finale de la Coupe du monde, Mme Benzina arborait un foulard blanc.

«Malgré des enjeux qui dépassent de facto le simple cadre sportif, ce match est une fête qui insiste sur les nombreux points qui unissent deux sélections et deux pays amis», commentait un chroniqueur du site d'information Le360.

Au début du mois de juillet, le Conseil d'État a rejeté la requête des «Hijabeuses» qui voulaient jouer au football voilées, une affaire qui a provoqué une levée de boucliers de la classe politique et d'appels à légiférer sur la question des signes religieux dans le sport.

«Les fédérations sportives, chargées d'assurer le bon fonctionnement du service public dont la gestion leur est confiée, peuvent imposer à leurs joueurs une obligation de neutralité des tenues lors des compétitions et manifestations sportives afin de garantir le bon déroulement des matchs et prévenir tout affrontement ou confrontation», a indiqué le Conseil d'État dans un communiqué.

La droite et l'extrême droite ont appelé le gouvernement à légiférer pour interdire les signes religieux dans le sport.

La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, est allée un peu plus loin. «Nous n'excluons rien, y compris une évolution du droit», a-t-elle déclaré. «On voit qu'il y a un besoin de clarification.»


Le ministre saoudien des Affaires étrangères réaffirme son soutien à la Palestine et condamne les frappes israéliennes contre l'Iran

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a réaffirmé le soutien indéfectible du Royaume à la cause palestinienne. (Photo Fournie)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a réaffirmé le soutien indéfectible du Royaume à la cause palestinienne. (Photo Fournie)
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  • Dans son discours, le prince Faisal a souligné l'importance que l'Arabie saoudite accorde à la question palestinienne, mettant en avant les efforts continus du royaume pour mettre fin à la guerre à Gaza.
  • Concernant le conflit israélo-iranien, il a déclaré que « ces attaques menacent la sécurité et la stabilité de la région ».

RIYAD : le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a réaffirmé le soutien indéfectible du Royaume à la cause palestinienne lors de la séance d'ouverture de la 51e réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération islamique, qui s'est tenue samedi à Istanbul.

Le ministre a également condamné les frappes israéliennes contre l'Iran, les qualifiant de violation « flagrante » du droit international et d'atteinte à la souveraineté et à la sécurité iraniennes.

Cette réunion, organisée par la Turquie, marque le début de sa présidence du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OCI. Le prince Faisal a félicité la Turquie pour avoir assumé ce rôle et a remercié le Cameroun pour ses efforts durant son précédent mandat.

Dans son discours, le prince Faisal a souligné l'importance que l'Arabie saoudite accorde à la question palestinienne, mettant en avant les efforts continus du royaume pour mettre fin à la guerre à Gaza, atténuer la crise humanitaire qui s'aggrave et unifier les positions arabes et islamiques sur le conflit.

Il a réitéré le ferme soutien de l'Arabie saoudite à la création d'un État palestinien indépendant dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.

Concernant le conflit israélo-iranien, il a déclaré que « ces attaques menacent la sécurité et la stabilité de la région », avant d'appeler à l'arrêt immédiat des opérations militaires, à la désescalade et à la reprise des négociations entre l'Iran et la communauté internationale.

Le prince Faisal a également réitéré le soutien continu de l'Arabie saoudite aux efforts visant à résoudre la crise au Yémen, exprimant son soutien à une solution politique globale et au rétablissement de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans le pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères s'entretient avec ses homologues égyptien et pakistanais en marge de l'OCI

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a tenu samedi des réunions séparées avec ses homologues égyptien et pakistanais à Istanbul. (SPA)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a tenu samedi des réunions séparées avec ses homologues égyptien et pakistanais à Istanbul. (SPA)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a rencontré séparément ses homologues égyptien et pakistanais
  • Les discussions ont porté sur les relations bilatérales, ainsi que sur les développements régionaux et internationaux

ISTANBUL : Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan, a rencontré séparément ses homologues égyptien et pakistanais samedi.

Les discussions ont eu lieu en marge de la 51e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de coopération islamique à Istanbul.

Au cours de la rencontre avec le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, les deux parties ont passé en revue les relations étroites entre le Royaume et l'Égypte, et ont discuté des développements régionaux et de leur impact sur la sécurité de la région, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le prince Faisal a également rencontré le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Pakistan, Ishaq Dar. Les discussions ont porté sur les relations bilatérales, ainsi que sur les développements régionaux et internationaux et les efforts en cours pour y faire face, a ajouté l'APS.

Le prince Musab bin Mohammed Al-Farhan, conseiller du ministre des Affaires étrangères pour les affaires politiques, et Fahd bin Asaad Abu Al-Nasr, ambassadeur saoudien en Turquie, ont assisté à ces deux réunions. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Israël: l'armée dit avoir frappé un site du Hezbollah dans le sud du Liban

Un panache de fumée s'élève au-dessus des collines après une frappe israélienne dans le district de Jezzine, au sud du Liban, le 20 juin 2025. (AFP)
Un panache de fumée s'élève au-dessus des collines après une frappe israélienne dans le district de Jezzine, au sud du Liban, le 20 juin 2025. (AFP)
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  • L'armée israélienne a affirmé samedi avoir frappé un site du Hezbollah pro-iranien de la région de Naqoura, dans le sud du Liban, au cours de la nuit
  • Vendredi, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait mis en garde le mouvement chiite libanais, en lui "conseillant" d'éviter d'intervenir dans la guerre avec l'Iran

Jérusalem: L'armée israélienne a affirmé samedi avoir frappé un site du Hezbollah pro-iranien de la région de Naqoura, dans le sud du Liban, au cours de la nuit.

"Ce site était utilisé par la Force Radouane du Hezbollah pour mener des attaques terroristes contre des civils israéliens et constitue une violation flagrante des accords entre Israël et le Liban", a indiqué l'armée dans un communiqué.

Elle a précisé avoir obtenu des informations sur ce site "notamment à la suite de l'interrogatoire d'un terroriste du Hezbollah."

Dans la nuit, l'armée avait également annoncé avoir frappé un "terroriste du Hezbollah" dans le sud du Liban, sans donner plus de détails.

Vendredi, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, avait mis en garde le mouvement chiite libanais, en lui "conseillant" d'éviter d'intervenir dans la guerre avec l'Iran.

Israël a lancé une offensive sur l'Iran il y a à peine plus d'une semaine, tandis que son armée a continué à mener des séries de frappes sporadiques sur le Liban, principalement dans le sud du pays, indiquant viser le mouvement libanais.

Après plus d'un an d'échanges de feux suivi de deux mois de guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah, un accord de cessez-le-feu est entré en vigueur le 27 novembre dernier.

Armé et financé par l'Iran, le Hezbollah est ressorti très amoindri de cette guerre.

En vertu du cessez-le-feu, la formation libanaise devait retirer ses forces et démanteler toute infrastructure militaire au sud du fleuve Litani, à une trentaine de kilomètres de la frontière israélienne, et Israël retirer ses forces du sol libanais.

Mais l'armée israélienne maintient cinq positions frontalières qu'elle juge "stratégiques" et mène quasi-quotidiennement des frappes au Liban, affirmant viser le Hezbollah.

Le Hezbollah avait ouvert un front début octobre 2023 en tirant des roquettes à partir du sud du Liban sur le nord d'Israël, disant agir en soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas, dont l'attaque sans précédent sur le sol israélien le 7 octobre 2023 a déclenché la guerre dans la bande de Gaza.