L’Arabie saoudite lance le premier projet résidentiel Ritz-Carlton à Diriyah

Diriyah Co. a adopté une stratégie de développement urbain visant à maintenir la durabilité au cœur du développement, grâce à une infrastructure numérique évolutive et des services de pointe pour les utilisateurs finaux (Photo, Fournie).
Diriyah Co. a adopté une stratégie de développement urbain visant à maintenir la durabilité au cœur du développement, grâce à une infrastructure numérique évolutive et des services de pointe pour les utilisateurs finaux (Photo, Fournie).
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Publié le Dimanche 26 novembre 2023

L’Arabie saoudite lance le premier projet résidentiel Ritz-Carlton à Diriyah

  • La conception des villas allie l’héritage ancien du Najd avec des équipements et des divertissements modernes, offrent un style de vie sain équilibrant le bien-être avec un environnement familial
  • Au cœur du projet se trouve le site de Turaif, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui fait de Diriyah un lieu de rassemblement unique au monde

RIYAD: La société saoudienne Diriyah Co. a annoncé la construction des premières résidences Ritz-Carlton du Royaume, situées au cœur de Diriyah, dans le cadre d’une étape cruciale pour introduire le projet de Diriyah, rapporte jeudi l’Agence de presse saoudienne.

«Cette extraordinaire possibilité de vivre permet aux résidents de plonger au cœur d’une scène culturelle florissante et d’adopter un style de vie dynamique», indique le communiqué.

Inspirées par le riche héritage najdi, les résidences Ritz-Carlton de Diriyah comprendront des villas au design exquis qui capture l’essence de l’élégance et de la tradition.

«Alliant équipements modernes et choix de style de vie, les résidences placent le bien-être au cœur de la vie des résidents dans une destination de classe mondiale», ajoute-t-il.

Cette avancée offrira «une communauté intégrée, conçue pour favoriser un sentiment d’appartenance et encourager les interactions familiales et sociales», où les résidents pourront expérimenter «un style de vie à nul autre pareil, avec des lieux culturels, des places et des installations de loisirs sur le pas de votre porte».

La conception des villas allie l’héritage ancien du Najd avec des équipements et des divertissements modernes, offrant un style de vie sain qui équilibre le bien-être avec un environnement familial de tranquillité et d’intimité dans l’une des destinations culturelles et patrimoniales les plus importantes au monde.

Les villas résidentielles comprendront trois à cinq chambres, ainsi qu’une cour. Les propriétaires pourront choisir parmi trois designs intérieurs distincts allant du najdi traditionnel au contemporain.

Wafi

Diriyah Co. avait auparavant obtenu un certificat de promoteur immobilier du Programme national de vente et de location sur plan, également connu sous le nom de Wafi, après avoir rempli les conditions nécessaires.

Dans les années à venir, le développement devrait atteindre plus de 20 000 unités résidentielles, de nombreux hôtels de luxe, des marques mondiales, des restaurants internationaux, des musées et des académies éducatives, ainsi que des théâtres ouverts.

Au cœur du projet se trouve le site de Turaif, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ce qui fait de Diriyah un lieu de rassemblement unique au monde.

Jerry Inzerillo, PDG du groupe Diriyah Co., dit à propos du lancement du projet résidentiel: «Au cœur de Diriyah se trouvent sa culture et son patrimoine. En nous inspirant de l’architecture, du design et du style de vie qui rendent cette ville si unique, nous offrons aux opérateurs et aux marques hôtelières les plus exclusives et luxueuses au monde la possibilité de réinventer l’expérience de leurs clients et visiteurs.»

«Le réaménagement de Diriyah améliore la qualité de vie, non seulement de la communauté de Diriyah mais aussi de celle de Riyad au sens large. La proximité de la capitale saoudienne en fait une destination idéale pour les explorateurs culturels, les vacanciers et les voyageurs d’affaires.»

«Alors que nous entamons un nouveau chapitre de ce lieu ancien, nous sommes ravis de nous associer au Ritz-Carlton du Marriott pour mettre en place ce qui serait le summum des résidences de luxe.»

Sandeep Walia, directeur des opérations pour le Moyen-Orient chez Marriott International, déclare: «Nous sommes ravis de renforcer notre relation avec Diriyah Co. et sommes fiers de voir ces résidences porter le drapeau de la marque Ritz-Carlton, qui s’est déjà imposée comme un symbole de luxe et d’élégance à travers le monde, y compris en Arabie saoudite.»

«Avec le lancement de ces résidences à Diriyah, l’héritage du Ritz-Carlton deviendra un style de vie et renforcera la vie de luxe dans la principale destination culturelle historique du Royaume.»

Diriyah Co. a adopté une stratégie de développement urbain visant à maintenir la durabilité au cœur du développement, grâce à une infrastructure numérique évolutive et des services de pointe pour les utilisateurs finaux.

À travers ses projets, l’entreprise cherche à mener à bien les objectifs de l’initiative Vision 2030 du Royaume et à améliorer la qualité de vie de la communauté de Diriyah et del’ensemble de la région de Riyad.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Bella Hadid, nostalgique, plaide la cause de la Palestine

Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
Le top model américano-néerlando-palestinien Bella Hadid a fait vibrer les médias sociaux ce week-end en partageant sur Instagram un carrousel réconfortant de photos d'enfance rares. La jeune femme de 28 ans a ravi ses fans avec des clichés de ses jeunes années. (Getty Images)
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  • La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram

DUBAI: La mannequin américano-néerlando-palestinienne Bella Hadid a fait sensation ce week-end sur les réseaux sociaux en partageant un carrousel attendrissant de photos d’enfance rares sur Instagram. Âgée de 28 ans, elle a ravi ses fans avec des clichés de ses premières années.

La série commence par une photo de Bella déguisée en cow-girl, coiffée d’un chapeau de paille et chaussée de bottes, lors d’une sortie sur le thème de la ferme.

En légende du carrousel, elle écrit en évoquant sa « petite Bella intérieure » :
« Je la serre dans mes bras aujourd’hui. Une enfant souriante et heureuse. Elle détestait l’appareil photo. Est-ce que ça a changé !? »

Elle ajoute : « Oh et surtout… au cas où vous auriez oublié… LIBÉREZ LA PALESTINE !!!!! Je sais que cette petite boule d’énergie l’aurait crié sur tous les toits. »

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Plus tôt ce mois-ci, Hadid a aussi collaboré avec la maison Chopard, qui a publié de nouvelles images de campagne mettant en vedette la mannequin portant des pièces de haute joaillerie, à l’approche de la Semaine de la couture à Paris.

Dans une photo, elle arbore un collier de diamants orné d’une grande pierre jaune. Sur une autre, elle porte un ensemble assorti composé de boucles d’oreilles pendantes en saphirs et diamants, d’un collier coordonné et d’une bague imposante.

« @BellaHadid incarne l’essence de la haute joaillerie : rayonnante, raffinée, inoubliable. Un hommage à l’élégance intemporelle à l’approche de la Semaine de la Couture à Paris », a écrit Chopard sur Instagram.

Hadid collabore avec la maison suisse depuis 2017, année où elle est devenue l’un des visages de ses collections de haute joaillerie. Elle est depuis apparue dans plusieurs campagnes et a porté leurs créations lors d’événements majeurs comme le Festival de Cannes, le Met Gala ou encore la Fashion Week de Paris.

L’été de Bella Hadid a été bien rempli. En juin, avec l’aide de ses proches, elle a élargi son label de beauté Orebella en lançant une gamme d’accessoires.

La mannequin s’est associée aux fondatrices de Wildflower Cases, Sydney et Devon Lee Carlson, pour une collaboration en édition limitée comprenant deux produits : une coque iPhone et un bracelet parfumé.

Sur Instagram, Hadid a écrit pour l’occasion : « Je me sens comme la fille la plus chanceuse du monde de pouvoir créer avec mes sœurs de la beauté. La vie est belle quand on peut voir ses amies réussir. Tellement fière de vous deux. Tellement fière de nos équipes. Tellement fière de nous. Je vous aime tous — merci d’avoir donné vie à cette vision. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le 100 % végétal s'invite à la table de la haute gastronomie

Le chef français Alain Passard pose dans son restaurant « L'Arpège » à Paris lors d'une séance photo le 22 juillet 2025. (Photo de BERTRAND GUAY / AFP)
Le chef français Alain Passard pose dans son restaurant « L'Arpège » à Paris lors d'une séance photo le 22 juillet 2025. (Photo de BERTRAND GUAY / AFP)
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  • Pour la première fois dans un restaurant trois étoiles en France, Alain Passard sert désormais une cuisine exclusivement végétale, signe d'un tournant encore discret, mais bien réel, de la haute gastronomie.
  • Ce virage a fait de lui l'un des premiers ambassadeurs de la cuisine végétale, sans posture militante.

PARIS : « Des émotions gustatives » incomparables : pour la première fois dans un restaurant trois étoiles en France, Alain Passard sert désormais une cuisine exclusivement végétale, signe d'un tournant encore discret, mais bien réel, de la haute gastronomie.

Depuis le début de la semaine, il ne sert plus ni viande, ni poisson, ni produits laitiers, ni œufs à l'Arpège, son restaurant du VIIe arrondissement de Paris qu'il dirige depuis près de 40 ans.

« Ça fait un an que c'était déjà dans les tuyaux », confie à l'AFP le cuisinier de 68 ans, qui poursuit une démarche entamée il y a 25 ans.

En 2001, le Breton avait déjà décidé de supprimer la viande rouge de sa carte pour se concentrer sur les légumes cultivés dans ses potagers.

Un pari audacieux à l'époque, alors que son établissement s'était bâti une réputation autour de sa rôtisserie, qui lui avait permis de décrocher trois étoiles au guide Michelin en 1996, étoiles qu'il n'a jamais perdues.

Ce virage a fait de lui l'un des premiers ambassadeurs de la cuisine végétale, sans posture militante.

« Je continue à manger un peu de volaille, de poisson... », dit-il. « Mais je me sens plus à l'aise avec le végétal. Ça me permet d'apprendre, et puis j'aime ce que ça dégage. Il y a une lumière dans cette cuisine. Il y a des émotions gustatives que je n'ai jamais eues ailleurs. » 

« Un travail colossal »

« Cette décision, je pense qu'on peut dire que c'est un événement », estime Laurent Guez, chroniqueur culinaire pour Les Échos et Le Parisien.

En renonçant à tout produit d'origine animale, à l'exception du miel de ses ruches, Alain Passard fait de son restaurant le premier établissement français trois étoiles entièrement végétal.

Claire Vallée avait ouvert la voie en 2021 en décrochant la première étoile décernée à un restaurant de « gastronomie végétale » avec ONA, en Gironde.

L'établissement a fermé l'année suivante et la cheffe de 45 ans a ensuite ouvert plusieurs tables éphémères.

Depuis, aucun autre restaurant français entièrement végétal n'a été sacré par le guide rouge.

À l'international, ils restent également rares. Le Eleven Madison Park, à New York, a supprimé la viande de sa carte en 2021 tout en conservant ses trois étoiles. Aux Pays-Bas, le restaurant De Nieuwe Winkel (deux étoiles) sublime les fermentations et les plantes oubliées dans une quête d'« umami végétal ».

« On peut faire de la création d'élite avec le végétal », affirme Laurent Guez, mais c'est « une cuisine d'exception que tout le monde ne peut pas se permettre ».

« Ça demande beaucoup plus de temps de préparation, de savoir, de recherches. C'est un travail assez colossal », confirme Claire Vallée.

- Avoir le choix -

Si le 100 % végétal reste marginal, « ça fait très longtemps qu'on propose des menus à base de légumes dans la haute gastronomie », rappelle Anne Garabedian, rédactrice en chef de la revue Le Cœur des chefs.

Dès 1987, Alain Ducasse célébrait les plats paysans et végétaux au restaurant Louis XV, à Monaco. À la fin des années 1970, Jacques Maximin faisait de la courgette fleur une star au restaurant Le Chantecler, à Nice.

Aujourd'hui, « c'est très répandu d'avoir un deuxième menu tout végétal », relève Jörg Zipprick, cofondateur et rédacteur en chef de La Liste. « Sur les 35 000 établissements référencés, nous en avons au moins 6 000 qui en proposent, y compris parmi les meilleurs. »

« Cuisine animale, cuisine végétale... C'est bien qu'il y ait un mélange », note de son côté Alain Passard.

Le chef se donne deux ans « pour asseoir cette cuisine, la travailler, la peaufiner ».

Craint-il pour ses trois étoiles ? « Je n'y ai jamais pensé. Il va falloir qu'on assure. Si on sort cette qualité-là, je suis hyper confiant », insiste-t-il.

Interrogé par l'AFP, Gwendal Poullennec, directeur international du guide Michelin, se réjouit de cette transition, « d'autant plus qu'elle est associée à une démarche positive ».

« Nous continuerons à suivre l'évolution de la table de l'Arpège, en restant fidèles à nos critères », conclut-il.

Verdict en mars prochain. 


Ziad Rahbani, figure majeure de la culture libanaise, s’éteint à 69 ans

Le compositeur et dramaturge libanais Ziad Rahbani se produit lors de l'ouverture de la 55e session du Festival international de Hammamet au théâtre de Hammamet, le 02 août 2019. (AFP)
Le compositeur et dramaturge libanais Ziad Rahbani se produit lors de l'ouverture de la 55e session du Festival international de Hammamet au théâtre de Hammamet, le 02 août 2019. (AFP)
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  • Le musicien et dramaturge libanais Ziad Rahbani, fils de la légendaire chanteuse Fayrouz, est décédé samedi à l’âge de 69 ans
  • Considéré comme l’une des voix les plus influentes de la musique libanaise, Ziad Rahbani était également un chroniqueur politique redouté, connu pour sa satire acérée et son théâtre engagé

DUBAÏ : Le musicien et dramaturge libanais Ziad Rahbani, fils de la légendaire chanteuse Fayrouz, est décédé samedi à l’âge de 69 ans.

Né le 1er janvier 1956, Rahbani a commencé à composer pour Fayrouz alors qu’il était encore adolescent. Il est l’auteur de chansons emblématiques telles que Kifak Inta et Bala Wala Shi. Son père, le compositeur Assi Rahbani, était lui aussi une figure majeure de la musique arabe.

Considéré comme l’une des voix les plus influentes de la musique libanaise, Ziad Rahbani était également un chroniqueur politique redouté, connu pour sa satire acérée et son théâtre engagé. Parmi ses pièces les plus célèbres : Nazl Al-Sourour, A Long American Film et Bema Inno.

Le Premier ministre libanais Nawaf Salam lui a rendu hommage sur X, le qualifiant d’« artiste créatif exceptionnel et voix libre, fidèle aux valeurs de justice et de dignité ».

« Ziad incarnait un profond engagement envers les causes humaines et nationales, a-t-il ajouté. Sur scène, à travers la musique et les mots, il exprimait ce que beaucoup n’osaient pas dire. Pendant des décennies, il a touché les espoirs et les douleurs du peuple libanais. Par son honnêteté tranchante, il a semé une nouvelle conscience dans la culture nationale. »

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com