Le styliste algéro-français Eddine Belmahdi dévoile une collection d’abayas tricolores dédiée à Gabriel Attal

Cette prise de position trouve écho chez la jeunesse et une partie de la société française (Photo, Instagram: @eddine.Belmahdi).
Cette prise de position trouve écho chez la jeunesse et une partie de la société française (Photo, Instagram: @eddine.Belmahdi).
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Le styliste algéro-français Eddine Belmahdi dévoile une collection d’abayas tricolores dédiée à Gabriel Attal

  • En effet, le talentueux styliste a dévoilé les premières photos de sa toute nouvelle collection d'abayas aux couleurs de la République
  • Dans le monde entier, les femmes témoignent d’un réel engouement pour la modest fashion

ALGER: Indigné comme beaucoup par l'actualité française, le styliste franco-algérien Eddine Belmahdi lance une nouvelle collection d'abayas bleues,  blanches et rouges et profite de l'occasion pour dénoncer avec humour et goût la décision du gouvernement français de les interdire dans les établissements scolaires.

En effet, le talentueux styliste a dévoilé les premières photos de sa toute nouvelle collection d'abayas aux couleurs de la République qu'il a appelée "Gabriel-le" en référence au ministre à l'origine de cette nouvelle réglementation à l'approche de la rentrée des classes en France.

Le débat sur ce vêtement a fait rage en France suite à la note de service du ministre français de l'Éducation, Gabriel Attal, sur le port de l'abaya dans les établissements scolaires.

Qui est Eddine Belmahdi ?

Né en Bourgogne, d'une mère franco-italienne et d'un père algérien, Xavier Belmahdi Morel est un styliste innovant dont la spécialité est de fusionner son héritage culturel diversifié avec la haute couture, créant ainsi des pièces revisitées du très célèbre costume traditionnel algérois : le karakou. Eddine Belmahdi a appris aussi bien de sa mère, franco-italienne, que de sa tante, algérienne.

Grâce à cette double identité, le passionné de mode marie à la perfection les techniques de la mode occidentale à la beauté de la broderie, des perles et des strass des tenues traditionnelles algériennes.

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Sa spécialité est de fusionner son héritage culturel diversifié avec la haute couture (Photo, Instagram). 

Le modiste a présenté sa nouvelle collection "Abayas (ou Robes longues, tout dépend de chacun) • Idéales pour aller à l'école sans craindre pour votre intégration sociale et culturelle", a écrit le jeune homme.

Dénonçant un cycle d’acharnement à l’encontre des musulmans, Eddine Belmahdi explique que ces robes sont "les seules robes longues que Gabriel, Eric, ou Marine, n'oseront pas vous demander de retirer", ironise-t-il. Ces abayas tricolores sont la réponse artistique au "débat de l’absurde que les médias et le gouvernement mènent depuis des semaines", dit le styliste sur Instagram.

"Et m'est venue l’idée de la collection Gabriel, des abayas, des robes longues. Monsieur Attal, merci pour l’inspiration, merci de réveiller mon esprit critique, de réveiller le Français qui est en moi", dit-il.

Débat de l'absurde

Et d'ajouter : "adaptées à toutes les morphologies, toutes les couleurs de peaux, toutes les origines, et toutes les religions (même adaptées aux athées). Bonne rentrée à toutes les étudiantes, ne lâchez pas les études, prenez les postes à décision, où l'on ne veut pas vous voir, qui changeront l'avenir des générations à venir, on compte sur vous", commente Belmahdi en référence aux hauts fonctionnaires français derrière cette décision.

Jeudi soir, le ministre français de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a envoyé une note de service aux chefs d'établissements spécifiant que le port de l'abaya et du qamis "manifeste ostensiblement en milieu scolaire une appartenance religieuse (et) ne peut y être toléré".

Hier encore, le président français Emmanuel Macron a soutenu cette décision en déclarant : "Nous devons être intraitables" pour interdire à l'école l'abaya et le qamis, vêtements longs portés par certains musulmans, à trois jours de la rentrée scolaire, au nom de la laïcité.

Le gouvernement "ne laissera rien passer", "on sait qu'il y aura des cas (...) par négligence peut-être, mais beaucoup pour essayer de défier le système républicain. Nous devons être intraitables", a déclaré M. Macron en déplacement dans un lycée professionnel à Orange, dans le sud de la France.

Cette prise de position trouve écho chez la jeunesse et une partie de la société française. Beaucoup ne comprennent pas pourquoi ce vêtement, extrêmement à la mode dernièrement à l'échelle internationale, puisse être interdit.

Modest fashion

"En France, le gouvernement s'en prend à toi si tu mets un crop top ou si tu décides de porter des vêtements amples, finalement le problème de la France c'est les femmes, et surtout les femmes musulmanes, l’islamophobie et le sexisme sont plus latents", fustige une lycéenne.

Une autre explique : "Depuis quelques mois, après le mariage super médiatisé de Sophia Richie (fille de Lionel Richie), avec Elliot Gringe, un homme issu d’une famille juive conservatrice, elle a changé son style pour adopter le style modeste. Et c’est de là que vient cet engouement pour les abayas chez les jeunes filles".

 “L'abaya n'est pas uniquement réservée aux musulmanes, car certaines personnes non pratiquantes la portent également. Cependant, les Français semblent ne pas avoir saisi cette réalité, et l'interdiction de ce vêtement reflète en quelque sorte une stigmatisation envers la communauté musulmane au sein de la société française”, regrette une internaute. 

La mode modeste, en français, est une façon de se vêtir de plus en plus populaire qui respecte certains codes, qu'ils soient éthiques, de bonnes mœurs ou religieux. Vêtements longs, jupes qui ne montrent pas les formes, manches longues, robes longues, etc. 

D’après Ordestie, une marque de vêtements spécialisée dans cette mode, la Modest Fashion est avant tout "une mode d’ouverture et de liberté permettant aux femmes d’avoir le pouvoir sur leurs corps et de s’habiller comme elles le souhaitent en dépassant les diktats de la mode et l'hypersexualisation du corps de la femme imposée par notre société."

Cette marque declare s’adresser aux femmes qui veulent changer la perception de la morphologie parfaite et particulièrement à celles qui revendiquent les préjugés et les préétablis de la société.

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La mode modeste, en français, est une façon de se vêtir qui respecte certains codes, qu'ils soient éthiques, de bonnes mœurs ou religieux est une mode en expansion (Photo, Ordestie). 

Il s’agit d’une manière d’exprimer sa féminité autrement, au travers des lignes de vêtements n’accentuant pas les traits du corps mais la silhouette, la rendant ainsi élégante et féminine.

Originaire des pays du golfe Persique, l’abaya, mot qui signifie "manteau" en arabe, est une robe traditionnelle longue et ample, qui couvre le corps du cou jusqu’aux poignets et aux pieds et ne couvre pas le visage.

En plus d’être un mode de vie à proprement parler, c’est un marché en expansion.

Toujours d’après Ordestie, le marché de la Modest Fashion apparaît aujourd'hui comme un véritable segment dynamique du marché de la mode, puisqu'il pesait 280 milliards de dollars en 2018, après une croissance de 11% du marché de la mode en à peine 2 ans.

Il est pressenti qu'elle atteindra d'ici à 2024 la barre des 402 milliards de dollars d'après The Global Islamic Economic Report de 2019/2020.


Paul Kupelian, artiste informel et chroniqueur du côté coloré de la vie

L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. (fournie)
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  • A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants, tout comme de sa propre évolution
  • Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’œil

BEYROUTH : Figuratif ? Naïf ? L’art de Paul Kupelian échappe aux catégories et n’obéit qu’à la nécessité de peindre. Né en 1975, cet artiste autodidacte de nationalité libanaise et française dont les racines remontent à l'Arménie, a grandi dans une famille d'artistes. Il n’a que 7 ans quand sa grand-tante l’initie à la technique reine, et donc complexe, de la peinture à l’huile. Dès lors, le reste de son enfance est ébloui par d’innombrables heures passées à dessiner et à peindre tout ce qui l’entoure. Il met toute sa passion à se perfectionner, aborde de nouveaux médiums tels que l'encre de Chine, l'acrylique, le pastel gras, le fusain ou la sanguine. Savait-elle, cette bienveillante aïeule, qu’elle lui offrait à travers l'art l'exutoire thérapeutique suprême, un moyen d'exprimer ses émotions et d'affronter les complexités de la vie ?  A force de peindre son quotidien, ses lieux familiers et le chaos de Beyrouth, il devient le chroniqueur visuel d'événements importants tout comme de sa propre évolution, projetant ses troubles sur la toile et y gagnant en retour paix intérieure et stabilité.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Sa signature artistique se caractérise par un style vibrant et coloré, joyeux et dynamique, ce qui ne l’empêche pas de trouver, dans les infinies nuances de sa palette lumineuse, une harmonie chromatique qui se révèle au premier coup d’oeil. Il y a dans ses oeuvres une joie contagieuse que confirme le sourire spontané de tout spectateur qui y est confronté. Ce pouvoir n’échappe pas au regard avisé de la galeriste Nadine Begdache, commissaire de l’espace Janine Rubeiz, à Beyrouth. En 2016, elle lui offre son exposition inaugurale : "Looking at the Bright Side" (Regard sur le côté lumineux de la vie). Une présentation saluée par les critiques d'art et les collectionneurs.

Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Paul Kupelian, chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Qu’on ne se trompe pas sur la « naïveté » de cet artiste autodidacte. Sa profonde compréhension des proportions, de la perspective et des détails complexes n’échappe pas à un regard averti.  Ses peintures, bien que légères, servent de canal à ses émotions. Dans ses œuvres récentes, Paul Kupelian utilise principalement la peinture acrylique à grande échelle, un médium dont il apprécie la polyvalence et le potentiel expressif.

Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)
Chroniqueur des événements et de sa propre vie (fournie)

Bien qu’il n’ait pas donné d’exposition depuis un certain temps, il confie à Arab News en français qu’il vit à présent à Dubai où il occupe un poste de direction dans le retail.  « Je peins dès que j’en ai le temps, le soir et surtout les weekends » poursuit-il. « La peinture est mon exutoire, je peux y passer des heures sans voir le temps passer. Cela me permet de tout oublier et m’apporte énormément de joie » ajoute Paul Kupelian qui affirme que, comme pour beaucoup d’artistes, son art est sa thérapie. Ajoutez à cette passion celle de l’histoire, la géopolitique, la philosophie, la musique, les voyages, le sport, vous obtenez, dans chaque toile, une nouvelle fenêtre ou un nouveau miroir où chacun peut trouver une réponse à ses propres questionnements.

 


Deuxième jour de la RSFW: défilé historique de maillots de bain et dentelle élégante

La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
La collection d’EAU comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. (Photo fournie)
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  • Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués
  • La collection de Sara Altwaim, comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline

MER ROUGE: La marque marocaine EAU a marqué l’histoire en lançant, vendredi, la deuxième série de défilés de la Red Sea Fashion Week. En effet, c’est la première fois que des maillots de bain font leur entrée sur un podium saoudien.

Avec la piscine scintillante de St. Regis et les palmiers ondulants en arrière-plan, la deuxième RSFW a mis en valeur l’une des pièces incontournables de l’été.

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EAU. (Photo fournie)

La collection comprenait des maillots de bain simples – une pièce en V profond, motifs à épaules dénudées, tops bandeau et divers paréos. Bleu roi, jaune moutarde, vert chasseur et rouge marron dominaient la collection, créant une palette d’automne plutôt singulière, mais bienvenue, pour la saison estivale à venir.

Certains looks élégants étaient associés à des couvre-chefs soyeux et à des sacs à main sophistiqués, notamment des paniers tressés parsemés de strass, des sacs de plage en paille et des pochettes à franges.

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Sarah Altwaim. (Photo fournie)

La mode affluait à mesure que la mer Rouge brillait. La collection de Sara Altwaim comprenait un certain nombre de robes blanches fluides en dentelle et en mousseline. Chacune des pièces est attrayante, grâce à une touche individuelle, de subtiles perles, des coupes superposées ou un mélange de tissus.

Altwaim a présenté un tissu en mousseline d’inspiration sous-marine présentant des croquis de créatures des fonds marins, comme les poissons, les crevettes et les crabes, qui ont fait leur apparition dans une variété d’ensembles.

Les cols de perles très superposés, les jupes en forme de paréo, les résilles ornées de bijoux, les tissus métalliques et les vêtements fluides étaient également inspirés de la vie marine.

La créatrice saoudienne Yasmina Q a introduit les vêtements d’intérieur, clôturant les défilés avec une collection de robes en tricot effet côtelé dans des tons vert menthe, bleu écume de mer, jaune vif, corail et bien plus encore.

Il y avait aussi des manches évasées et une taille ajustée qui se transformait en une forme trapèze. Certaines pièces étaient également sans manches pour un look estival plus décontracté. La collection, composée de lunettes de soleil et de chapeauxestivaux, présentait également une gamme de vêtements d’intérieur, allant des bas côtelés aux hauts ajustés simples, en passant par les chemises côtelées, les hauts kimonos et les pulls amples.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les 80 ans de Dave: «pour un beatnik, faire carrière est un gros mot!»

Le chanteur néerlandais francophone Wouter Otto Levenbach alias Dave, pose lors d'une séance photo à Paris le 29 avril 2024 (Photo, AFP).
Le chanteur néerlandais francophone Wouter Otto Levenbach alias Dave, pose lors d'une séance photo à Paris le 29 avril 2024 (Photo, AFP).
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  • Mardi, Dave fête ses 80 ans et ses 60 ans de scène au Grand Rex, à Paris
  • Débarqué des Pays-Bas, le jeune Wouter Otto Levenbach débute à Paris en 1965

PARIS: "A 20 ans, je rêvais de vivre en chantant, surtout pas faire carrière! Pour le beatnik que j'étais, c'était un gros mot!": à 80 ans, Dave, l'interprète des indémodables "Vanina" et "Du côté de chez Swann", n'en revient pas d'être devenu un chanteur populaire mais refuse de songer à des adieux.

"J'aimerais bien chanter jusqu’à la fin. La scène, c'est le nirvana et on nous paie pour ça, en plus!", confie à l'AFP le plus Français des Néerlandais, connu aussi pour son franc-parler.

Mardi, Dave fête ses 80 ans et ses 60 ans de scène au Grand Rex, à Paris, avant une nouvelle tournée qui passera par Amsterdam et Bruxelles.

"Quand je suis devenu chanteur populaire, je n'ai rien compris. En plus, je n'étais pas du tout branché +variétoche+...", ajoute celui qui est toujours fan de jazz.

Débarqué des Pays-Bas, le jeune Wouter Otto Levenbach débute à Paris en 1965: "je faisais la manche dans le Quartier latin. En m'accompagnant à la guitare, je reprenais les succès du moment", raconte Dave, qui vient de publier une autobiographie, "Comment ne pas être amoureux de vous" (Talent Editions).

"On m'a conseillé d'aller plutôt à Saint-Tropez. (...) Maintenant, j'y retourne, mais comme client!", ajoute le chanteur vite remarqué par le producteur Eddie Barclay.

En 1972, il est enrôlé dans l'opéra-rock "Godspell". Deux ans après, il perce enfin avec la reprise de "Sugar Baby Love" des Rubbets, adapté en français par son compagnon Patrick Loiseau, qui deviendra son parolier attitré. La même année, "Vanina" dépasse le million d'exemplaires.

Après "Dansez maintenant" et "Mon cœur est malade", deux autres tubes, Dave se maintient au sommet du hit-parade avec "Du côté de chez Swann", une ballade romantique signée encore Patrick Loiseau et devenue l'une des chansons emblématiques des seventies.

«Comme Henri Salvador»

"Quand Patrick m'a proposé ce texte, je lui ai demandé s’il n'était pas fou. Cela me semblait trop littéraire et je pensais que ça ne marcherait jamais... Finalement, le succès a été énorme. Ma seule chanson diffusée sur France Inter!", ironise-t-il.

"Sans prétention, les textes étaient plutôt intéressants à l'époque. Aujourd'hui, ils ont perdu un peu en qualité", juge-t-il. Dans la jeune génération, Zaho de Sagazan et Vianney sont toutefois ses préférés.

"Depuis toujours, j'aime amuser la galerie avec des blagues caustiques mais je suis un gentil avec un bon fond", assure le chanteur, victime d'une lourde chute en 2022 qui a entraîné quatre jours de coma, avec, pour seules séquelles, la perte de l'odorat et du goût.

A 80 ans, le chanteur rêve d'un album "à un million d’exemplaires, comme Henri Salvador à la fin de sa vie".

"Pour le plus tard possible", Dave a laissé des instructions pour qu'on grave sur son urne funéraire le mot "ouf": "parce que je serai probablement content que cela se termine et parce que +ouf+ en verlan, veut dire fou. Un bon résumé de ma vie".