Gaza: l'Egypte va aider à évacuer «environ 7 000 étrangers» via le poste de Rafah

Un officier égyptien s'entretient avec une titulaire d'un passeport étranger après son arrivée de la bande de Gaza dans la partie égyptienne du poste frontière de Rafah avec l'enclave palestinienne, le 1er novembre 2023. (Photo, AFP)
Un officier égyptien s'entretient avec une titulaire d'un passeport étranger après son arrivée de la bande de Gaza dans la partie égyptienne du poste frontière de Rafah avec l'enclave palestinienne, le 1er novembre 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 02 novembre 2023

Gaza: l'Egypte va aider à évacuer «environ 7 000 étrangers» via le poste de Rafah

  • Le vice-ministre des Affaires étrangères Ismail Khairat a déclaré que l'Egypte se préparait "à faciliter l'accueil et l'évacuation des citoyens étrangers de Gaza par le point de passage de Rafah"
  • Le ministère ne précise pas le calendrier du plan d'évacuation égyptien

LE CAIRE: L'Egypte va aider à évacuer "environ 7.000" étrangers et binationaux de la bande de Gaza, a annoncé jeudi le ministère égyptien des Affaires étrangères, au lendemain de premières évacuations depuis le sud du territoire palestinien.

Lors d'une réunion avec des diplomates étrangers, le vice-ministre des Affaires étrangères Ismail Khairat a déclaré que l'Egypte se préparait "à faciliter l'accueil et l'évacuation des citoyens étrangers de Gaza par le point de passage de Rafah", ajoutant qu'ils étaient "environ 7.000" et représentaient "plus de 60" nationalités.

Le ministère ne précise pas le calendrier du plan d'évacuation égyptien.

Depuis le 7 octobre, la bande de Gaza est pilonnée sans relâche par Israël en réponse à une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.

La situation humanitaire y est décrite comme catastrophique par l'ONU et les ONG présentes.

Mercredi, 76 blessés palestiniens à bord d'ambulances et 335 étrangers et binationaux à bord de bus ont été évacués de Gaza vers l'Egypte, via le terminal de Rafah, une première depuis le début de la guerre.

Parmi les étrangers figurent 31 Autrichiens, quatre Italiens, cinq Français et quelques Allemands dont le nombre n'a pas été précisé.

Un porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, a déclaré que des Américains avaient également quitté Gaza, sans préciser leur nombre.

Plus de 8.700 personnes, dont 3.648 enfants, ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, selon le ministère de la Santé du Hamas, le mouvement qui contrôle ce territoire.

En Israël, plus de 1.400 personnes, essentiellement des civils, ont été tuées lors de l'attaque du Hamas, selon les autorités.


La France ne reconnaîtra pas seule un État de Palestine selon le chef de la diplomatie française

Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères (Photo AFP)
Jean-Noël Barrot, ministre français des Affaires étrangères (Photo AFP)
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  • La France est « déterminée » à reconnaître un État de Palestine, mais ne le fera pas seule, a laissé entendre le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
  • « Si nous le faisons, c'est pour changer les choses et faire en sorte que l'existence de cet État de Palestine soit plus crédible », a-t-il ajouté.

PARIS : La France est « déterminée » à reconnaître un État de Palestine, mais ne le fera pas seule, a laissé entendre le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot, à quelques jours d'une conférence organisée à l'ONU sur cette question.

Interrogé par RTL sur la question de savoir si la France, qui coprésidera cette conférence avec l'Arabie saoudite à New York, reconnaîtra un État de Palestine, M. Barrot a réaffirmé : « Nous sommes déterminés à le faire. »

L'objectif, a-t-il dit, est « d'entraîner avec nous un certain nombre de pays, et d'entraîner aussi toutes les parties prenantes, notamment l'Autorité palestinienne et les pays arabes ».

Il a toutefois précisé que la France n'officialiserait pas seule une telle reconnaissance.

« La France aurait pu prendre une décision à portée symbolique. Ce n'est pas le choix que nous avons retenu, car nous avons une responsabilité particulière : la France est un membre permanent du Conseil de sécurité », a affirmé le ministre.

« Si nous le faisons, c'est pour changer les choses et faire en sorte que l'existence de cet État de Palestine soit plus crédible », a-t-il ajouté.

Il a également rappelé la « nécessité absolue » selon Paris de traiter de la question du désarmement du Hamas pour l'avenir de Gaza.

La conférence internationale co-présidée par la France et l'Arabie saoudite, qui doit relancer une solution pacifique au conflit israélo-palestinien dite « à deux États », se tiendra du 17 au 20 juin.

M. Barrot a également dénoncé « un système militarisé de distribution » de l'aide humanitaire à Gaza, affamée par un blocus de plus de deux mois imposé par Israël, seulement partiellement assoupli depuis quelques jours.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a autorisé une quantité limitée d'aide humanitaire via la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, et qui a annoncé jeudi avoir repris ses distributions de nourriture. 

« Le résultat, c'est le chaos. Ce système de distribution a provoqué des émeutes et des violences meurtrières », a déclaré M. Barrot.

Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin à la guerre qui ravage Gaza, déclenchée par l'attaque du 7 octobre, qui a fait 1 218 morts côté israélien, en majorité des civils.

En réponse, Israël a lancé une campagne militaire de représailles, passant par des bombardements massifs et des combats au sol, qui a tué plus de 54 600 Palestiniens, majoritairement des civils, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l'ONU.


Les pèlerins saluent l'attention et l'organisation dont fait preuve l'Arabie saoudite

Les pèlerins ont salué l'attention généreuse dont ils ont bénéficié depuis leur arrivée en Arabie saoudite jusqu'à leur arrivée sur les lieux saints. (SPA)
Les pèlerins ont salué l'attention généreuse dont ils ont bénéficié depuis leur arrivée en Arabie saoudite jusqu'à leur arrivée sur les lieux saints. (SPA)
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  • Plusieurs invités du programme d'accueil du Gardien des deux saintes mosquées pour le hadj et la omra ont exprimé leur profonde émotion.
  • Cette année, le programme du Gardien des deux saintes mosquées accueille plus de 2 400 pèlerins provenant de plus de 100 pays.

ARAFAT : Plusieurs invités du programme d'accueil du Gardien des deux saintes mosquées pour le hadj et la omra ont exprimé leur profonde émotion alors qu'ils se trouvaient dans la plaine d'Arafat, affirmant que le chant de la talbiyah et les supplications figuraient parmi les moments les plus marquants de leur vie.

Selon l'agence de presse saoudienne, ils ont salué les soins généreux dont ils ont bénéficié depuis leur arrivée dans le Royaume jusqu'à leur arrivée sur les lieux saints.

Originaire de Nouvelle-Zélande, le pèlerin Mohammed Amer a déclaré : « Le jour d'Arafat est extraordinaire dans les moindres détails ; c'est un moment de sérénité et de paix. Je n'aurais jamais imaginé vivre cela dans un tel honneur, avec une telle organisation et une telle attention. » 

Il a félicité le Royaume et ses dirigeants pour avoir facilité les rituels et assuré le confort de chaque pèlerin, a rapporté la SPA.
Il a félicité le Royaume et ses dirigeants pour avoir facilité les rituels et assuré le confort de chaque pèlerin, a rapporté la SPA.

Le pèlerin Sameh Abu Baker, originaire de Palestine, a apprécié les services et l'organisation exceptionnelle du mouvement des pèlerins.

Il a déclaré : « Les émotions ressenties en ce grand jour sont indescriptibles. La joie remplit nos cœurs lorsque nous voyons les pèlerins répondre à l'unisson. Ces moments resteront gravés dans nos mémoires. »

Cette année, le programme du Gardien des deux saintes mosquées accueille plus de 2 400 pèlerins provenant de plus de 100 pays, renforçant ainsi la mission mondiale du Royaume de servir les deux saintes mosquées et les pèlerins. 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com 

 

 


Israël menace de continuer à viser Beyrouth si le Hezbollah n'est pas désarmé

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué vendredi que l'armée continuerait de frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah, au lendemain d'une série de frappes israéliennes visant le mouvement libanais pro-iranien dans la banlieue de la capitale libanaise. (AFP)
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué vendredi que l'armée continuerait de frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah, au lendemain d'une série de frappes israéliennes visant le mouvement libanais pro-iranien dans la banlieue de la capitale libanaise. (AFP)
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  • Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a indiqué vendredi que l'armée continuerait de frapper Beyrouth si le Liban ne désarmait pas le Hezbollah
  • "Il n'y aura pas de calme à Beyrouth ni d'ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l'Etat d'Israël, les accords doivent être respectés, et si vous ne faites pas ce qu'il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force"

JERUSALEM: Israël a menacé vendredi de continuer à frapper Beyrouth si le Liban ne désarme pas le Hezbollah, au lendemain d'une série de frappes israéliennes qui ont visé le mouvement soutenu par l'Iran dans la banlieue sud de la capitale libanaise.

C'est la quatrième fois qu'Israël cible ce bastion du Hezbollah depuis le cessez-le-feu qui a mis fin à un an de conflit avec le mouvement islamiste fin novembre. Il s'agit des frappes les plus violentes depuis lors.

Des milliers d'habitants de la banlieue sud s'étaient précipités jeudi soir dans les rues pour fuir le secteur, après un appel de l'armée israélienne à évacuer.

Vendredi matin, un journaliste de l'AFP sur place a vu d'importantes destructions tandis que certains habitants, qui avaient fui à la hâte jeudi soir à la veille de l'Aïd al-Adha, la plus importante fête musulmane, rentraient chez eux.

"Il n'y aura pas de calme à Beyrouth ni d'ordre ou de stabilité au Liban sans sécurité pour l'Etat d'Israël, les accords doivent être respectés et si vous ne faites pas ce qu'il faut, nous continuerons à agir, et avec une grande force", a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense, Israël Katz.

La banlieue sud, où l'armée israélienne a déclaré avoir visé des cibles appartenant à "l'unité aérienne" du Hezbollah, a été touchée jeudi soir par une dizaine de frappes dont deux "très violentes", selon l'agence de presse libanaise Ani.

Le président libanais Joseph Aoun a dénoncé une "violation flagrante" du cessez-le-feu et le Premier ministre Nawaf Salam a appelé la communauté internationale à "assumer ses responsabilités pour dissuader Israël de poursuivre ses attaques".

L'armée libanaise a déclaré qu'elle avait "commencé dès l'annonce des menaces israéliennes", la veille, à se coordonner avec le comité chargé de superviser le cessez-le-feu, dont Paris et Washington font partie, "afin d'empêcher l'agression".

Elle a également affirmé avoir inspecté plusieurs sites, "malgré le refus de l'ennemi".

"L'insistance de l'ennemi israélien à violer cet accord et à refuser de coopérer avec le comité (...) ne fait qu'affaiblir le rôle du comité et celui de l'armée", a-t-elle poursuivi, menaçant de suspendre sa coopération avec le comité "en ce qui concerne l'inspection des sites".